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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 20:54

La Cour Régionale des Comptes a examiné les comptes de la ville d’Anglet entre  2005 et 2009.

Que dit-elle ?

 

à Sur la dette ?

« En 2009, la valeur du ratio dette/habitant à Anglet (641 €) représente 61% de celle de la moyenne nationale de comparaison (1041 €). Cette politique de désendettement n’a pas empêché la ville de maintenir un niveau d’investissement significatif ».

« La ville se distingue par des niveaux d’endettement et de charges financières plus faibles que ceux affichés en moyenne par les communes de la même strate de comparaison. Cette caractéristique n’a fait que s’accentuer au cours de la période d’examen » (et s’est poursuivi depuis. NDLR).

 

Tableaux extraits du rapport.

 

Dette par habitant :

En cours de la dette/population (en €)

2005

2006

2007

2008

2009

Evolution

2005/2009

Anglet

766

752

744

685

641

-16,8%

Moyenne nationale

1031

1033

1060

1072

1041

 

à En 2010  et 2011 la dette totale et la dette par habitant ont encore diminuées.

 

Capacité de désendettement.

Capacité de désendettement (en années).

2005

2006

2007

2008

2009

Anglet

3,69

3,81

3,26

4,04

2,83

 

 

 

 

 

 

à En 2010 la durée de désendettement est tombée à 2,4 années.

 

Conclusion : La nouvelle municipalité a hérité d’une situation saine, qui n’a cessé de s’améliorer depuis.

 

anglet 3 aout 2010 008à Sur les emprunts.

La Cour Régionale des Comptes remarque : « Depuis l’été 2008, la ville a peu emprunté  et a pris l’habitude de combler ses besoins de financement, au 31 décembre, par des tirages de trésorerie qui sont, en cas de besoin, consolidés. Grâce a cette pratique qui ne pose pas de difficulté du fait de son aspect résiduel, elle a continué de bénéficier de conditions financières très avantageuses ».

 

La cour relève cependant que la ville a souscrit en 2007 « deux crédits dit structurés … qui forment environ le quart de l’encours au 31 décembre 2010 ». Elle note « …qu’il s’agit de produits risqués ». Elle conclut cependant que «  le niveau global des risques encourus n’est toutefois pas de nature à compromettre la situation financière de la commune au demeurant peu endettée. »

La Cour Régionale des Compte est donc rassurantes ; Ces deux emprunts « toxiques » contractés par la municipalité précédente ne compromettent pas la bonne santé financière de la ville. La municipalité vient cependant de les « sécuriser » en les remplaçant par un crédit à taux fixe.

 

à Les dépenses de personnel.

La Cour constate que « les charges de personnel représentent 54,27% des charges de fonctionnement en 2009, soit une valeur similaire à la moyenne calculée pour l’ensemble des communes appartenant à la même strate démographique ».

« En revanche, rapportée au nombre d’habitants, elle est nettement inférieure à la moyenne de comparaison ». En 2009, en effet, pour Anglet la charge de personnel en €/habitant était de 435 €, contre 665 € en moyenne pour les communes comparables.

Nos dépenses de personnel sont donc très raisonnables.

 

à Les charges à caractère général.

« Leur niveau est en permanence bien inférieur à la moyenne de comparaison ». 210 €/habitant en 2009 à Anglet, contre 266 €/habitant pour la moyenne des villes de même importance ».

 

à Les impôts locaux.

« Depuis 2005, les taux des trois impôts « ménages » connaissent une augmentation continue…

La taxe d’habitation procure la partie la plus importante du produit fiscal perçu qui représente, en 2009, 54% des produits de fonctionnement. Les taux de la taxe d’habitation sont d’ailleurs légèrement supérieurs aux moyennes de comparaison, contrairement à ceux des deux autres taxes « ménages ». La ville pratique toutefois deux abattements sur l’assiette de la taxe d’habitation de la résidence principale :

-         un abattement général à la base de 20%... [ qui ne bénéficie pas aux résidences secondaires, NDLR)

-         un abattement de 10% en faveur des personnes handicapées et invalides mis en place par une délibération du 28 juillet 2009.

… L’assujettissement des logements vacants depuis plus de cinq ans à la taxe d’habitation est aussi à l’origine d’un surplus de recettes fiscales estimé à 140 000 € ».

 Les impôts à Anglet sont élevés,  mais pas plus qu’ailleurs en moyenne, et tout à fait comparables à ceux de Bayonne et Biarritz (voir bulletin municipal de Novembre 2011). S’ils sont aussi lourds on le doit aussi à la faiblesse de l’aide de l’Etat. La DGF (dotation globale de fonctionnement) versée par l’Etat à la ville d’Anglet est particulièrement faible. « La part de la DGF, relève la Cour, dans le total des recettes de fonctionnement (15,66%) reste stable, à un niveau nettement en deçà des communes comparables (20,21%). Rapporté au nombre d’habitants, elle s’élève en 2009 à 158 € par habitant contre 266 €en moyenne et 239 €  à Biarritz ».

Un calcul rapide nous montre que si notre DGF était à la hauteur de celle de Biarritz, pourtant elle-même inférieure à la moyenne, nous aurions touché en 2009 3,2 millions d’euros supplémentaires soit environ 180 € par foyer fiscal.

 

à Sur le contrat avec la lyonnaise pour l’eau potable ?

La Cour constate tout d’abord que le « l’équilibre financier du précédant contrat n’a pas été contrôlé par la commune jusqu’en 2008. La commission de contrôle financier prévue à l’article R 2222-3 … n’a d’ailleurs été mise en place que très tardivement, le 28 avril 2008  [par la nouvelle équipe municipale juste après son élection, NDLR]]

« [ le nouveau contrat] instaure un tarif proportionnel nettement plus avantageux pour les consommateurs : Il est deux fois inférieur à celui prévu dans le dernier avenant, et 2,8 fois à celui appliqué auparavant ».

« Pour la première fois en 2009, le prix moyen du mètre cube d’eau à Anglet, pour une consommation ne dépassant pas 120 m3 par an –soit celle d’un ménage moyen- est inférieur à la moyenne de comparaison calculée par l’agence de l’eau Adour-Garonne ».

Dans un tableau très complet la Cour note que le prix unitaire d’un m3 d’eau est passé de 1,2804 € à 0,6792€ entre le 1er janvier 2008 et le 1er janvier 2009 soit pour 120m3 un prix HT un coût pour l’usager qui passe de 153, 65 € à 81,50 €.

La Cour note aussi que pour le délégataire « l’exercice 2009, première année réalisée sous l’empire du nouveau contrat, s’est même soldé par un déficit d’exploitation ».

La Cour constate donc que le nouveau contrat de l’eau est très favorable à l’usager, beaucoup moins favorable au délégataire.

 

Le rapport de la Cour régionale des comptes conclut donc à la très bonne santé financière de la ville d’Anglet.

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:40

Télérama consacre régulièrement des articles à l'architecture et à l'urbanisme. Dans le numéro de cette semaine, à l'occasion de la sortie du rapport annuel de la fondation de l'abbé Pierre sur le mal-logement (1) , l'hebdomadaire consacre un dossier à la crise du logement sous le titre "l'habitat en pièce". J'invite mes lecteurs à le lire: ils y trouveront quelques raisons qui justifient notre politique urbaine à Anglet.

En attendant je leur propose chiffres et phrases glanés ici ou là dans ce dossier.

Sur le coût du logement:

"En 1980, un ménage consacrait 13% de son budget pour se loger et 25% pour se nourrir. En 2010 le rapport est inversé. Les français dépensent pour avoir un toit sur la tête le quart de leurs revenus, voire la moitié pour les plus jeunes ou les plus pauvres."

"Pour payer un peu moins cher, beaucoup s'installent toujours plus loin des centres ... et passent des heures, et une fortune, dans les transports."

Sur l'accession à la propriété.

"An sein des classes moyennes supérieures [ en gros les 10% les plus aisés, NDLR] la propriété gagne doucement du terrain, même si c'est plus difficile qu'avant. Les ménages modestes, eux, qui selon la Fondation Abbé-Pierre, représentaient 45 % des acquéreurs de résidences principales en 2003, ne sont plus que 30%, voire moins".

A propos d'une rénovation urbaine à Bègles.

"Le Maire Vert Noël Mamère veut tricoter de l'urbain "le long des lèvres du tracé du tram". L'idée de l'élu, en partie réalisée, est d'une part, de rendre à la nature et à la promenade friches, lacs et marais qui jalonnent sont territoire, et d'autre part, de densifier les zones déjà habitées, surtout si elles sont bien desservies."

Sur le financement du logement social.

"Un office HLM est une société d'économie mixte présidée par un élu. Il autofinance les logements qu'il construit, en recourant pour 70% à l'emprunt auprès de la caisse des dépots. L'état accorde une subvention de 1000 € (elle était de 6000 € en 2000) soit moins de 1% du coût. Les collectivités locales ont dû porter leur participation à 11 % (2% en 2000).

Sur la qualité de la ville.

"Comment produire des logements... en retricotant une ville dense avec intelligence?"

" La qualité de la ville n'est pas l'harmonie mais la complexité. On peut donc accepter de grands écarts de vocabulaire, de hauteurs et de style". (Edouard François, architecte).

 

Quelques commentaires personnels.

* Le prix du logement neuf à Anglet.

S'il est difficile de se loger un peu partout en France, c'est particulièrement vrai à Anglet. Quelques chiffres.

Prix moyen à l'achat: 4000€/m2. Pour un T3 de 65 m2 comptez donc 260 000 € environ.

Prix moyen de la location: 12 à 15 €/m2 (les petites surfaces se louant plus cher que les grandes). Un petit T2 se loue plus de 500 €/mois, un T4 de 80m2 près de 1000€/mois. 

* Sur l'accession à la propriété.

De moins en moins d'angloys appartenant à la  classe moyenne (fonctionnaires, infirmières, techniciens, employés, enseignants...) peuvent accéder à la propriété sur notre ville, compte tenu des prix pratiqués. C'est la raison pour laquelle la municipalité s'efforce de produire du logement en accession sociale, dont le prix  tourne autour de 2400 €/m2 (ce qui est déjà beaucoup pour la plupart de nos concitoyens).

Selon les promoteurs, 70% de leurs clients sont des investisseurs ( grâce à la loi Scellier ils bénéficient de réduction d'impôt de l'ordre de 40 000 à 50 000 € par logement). Parmi les 30% restant, certains propriétaires achètent une résidence secondaire. Combien en font leur résidence principale?

*Sur les choix de Bègles.

Ce sont ceux de la municipalité d'Anglet qui, si elle se trompe lourdement comme l'affirment certains, n'est pas la seule. L'exemple de Bègle n'est pas unique. Toutes les villes, grandes et petites s'orientent vers cet urbanisme réfléchi.Préserver des terres destinées à l'urbanisation future pour les laisser à la nature, redonner à nos ruisseaux toute leur place dans le paysage, affirmer l'identité des quartiers pavillonnaires, faire une ville plus dense là où c'est possible, le long des lignes de bus... voilà la politique d'Anglet aujourd'hui. Si l'élaboration du PLU prend un peu plus de temps que prévu c'est que cette réorientation  de la vision de la ville est complexe à traduire dans un règlement d'urbanisme.

* A propos de vocabulaire.

 Je me suis fait critiquer car j'ai parlé "couture" à propos d'urbanisme. Et le Petit Robert me donne tort! "Pan sur le bec", écrirait le Canard Enchainé! Dans Télérama on parle "tricot". L'idée est la même: on construit la ville nouvelle en l'insérant dans le bâti existant pour mieux le valoriser. Mais l'utilisation métaphorique et architecturale de ces deux termes n'est pas prise en compte par le Petit Robert. tout comme d'ailleurs les "lèvres" de la ligne de tram de Bègles. Est-ce une raison pour y renoncer? 

(1) L'état du mal-logement en France, 16ème rapport annuel, Fondation Abbé-Pierre.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 17:11

Hier l'opposition accusait la municipalité de n'avoir aucun projet pour Anglet et de mener une politique sans vision. L'importance des projets en cours portés par la ville l'oblige à changer de discours. A l’entendre,  hier la gauche ne faisait rien, aujourd'hui elle en ferait trop et endetterait gravement Anglet.

 

Qu'en est-il vraiment ?

 

La ville d’Anglet n’a jamais été aussi peu endettée, alors qu’elle l’était lourdement au début des années 2000, du temps de M. Lamassoure.

Un seul chiffre. Alors qu'en 2001 la durée d'endettement de la ville était de 15,2 ans, elle est aujourd'hui inférieure à 3 ans,[1] un chiffre en baisse constante depuis l’arrivée de la gauche à la mairie.

A titre de comparaison la durée d'endettement est actuellement de 6,5 ans à Biarritz et de 8,8 ans à Bayonne.

Anglet est donc peu endettée. Et depuis l’arrivée de la gauche à la gestion de la ville la situation s’est améliorée . Comment a-t-on  obtenu ce résultat qui offre de vraies capacités de financement pour les années à venir? En gérant avec beaucoup de rigueur la ville, en traquant les dépenses inutiles, en réorganisant les services. La Cour Régionale des compte vient de le confirmer dans son rapport daté du 27 octobre 2011.

Oui, nous objecte-t-on, mais les projets en cours, nombreux et couteux, vont durablement plomber les dépenses de la ville.

 

Rétablissons les faits: les projets de l'écoquartier du Maharin et de Hondaro ne coûteront rien aux contribuables angloys. L’aménagement de l’avenue de Bayonne sera financé pour l’essentiel par d’autres budgets que celui de la ville. Explication.

Pour l'avenue de Bayonne (le projet « Cœur de ville, cœur d'agglo »), la voirie rénovée entièrement pour le bus en site propre est prise en charge par l'agglomération, et les logements qui vont être construits sont financés par les opérateurs publics ou privés, avec pour le logement social les aides de l'état (très faibles, scandaleusement faibles), du conseil général et de l'agglomération. La ville n'interviendra que pour l'aménagement complémentaire des espaces verts et des espaces publics, en fin d'opération.

Pour le Maharin, le conseil municipal a voté la création d'un budget annexe dédié à cette opération. Cela veut dire que les recettes et dépenses relatives à l'écoquartier sont gérées à part, en dehors du budget principal de la ville, en toute transparence, et qu'elles devront s’équilibrer. Ce ne sont pas les angloys qui paieront comme l'opposition veut le faire croire.  La vente des terrains aux opérateurs, les subventions de l'agglomération et de l'ADEME, financeront les dépenses.

Pour Hondaro enfin, non seulement la ville ne participera pas au financement de l'opération elle-même, mais elle récupérera une participation du promoteur privé de 500 000 euros pour l'aménagement de l'avenue de Brindos, par l’intermédiaire d’un PUP (programme urbain partenarial). Cette voie sera redessinée pour pacifier la circulation automobile, permettre son utilisation par les bus de Chronoplus, et sécuriser piétons et riverains.

 

La ville ne va donc pas piocher dans son budget pour  payer pour ces opérations.

Mais la patinoire et la salle culturelle ?

Oui, la ville finance ces deux réalisations importantes, mais beaucoup moins que ce qui avait été programmé par la précédente municipalité. Les projets finalement choisis par l'actuelle équipe sont moins coûteux et mieux subventionnés. Pour la salle culturelle, la cour régionale des comptes, dans son récent rapport, note que « La participation de la ville au financement du projet devrait s’élever à 4,84 M€. Elle sera inférieure d’environ 2,1 M€ à celle du projet précédent (le projet Bovero, programmé par l’ancienne municipalité, NDLR) en raison d’un coût global de construction plus réduit et d’un volume de subventions légèrement supérieur. » Pour la patinoire, dont les travaux se terminent, les coûts prévisionnels ont été tenus. Cette rénovation, jugée sans ambition par l’opposition qui avait un projet beaucoup plus couteux permet là aussi des économies substancielles par rapport aux prévisions de l’équipe Villenave. Au final, les économies réalisées, permettent, de fait, de payer les travaux de la place des Cinq-Cantons et de ses abords.

Dans les trois années qui viennent le taux d'endettement de ville va cependant remonter pour financer une politique active d'investissement – ce qui est bon pour l'emploi et utile aux angloys – mais à un niveau très raisonnable, inférieure à celui que connaissent aujourd’hui nos deux villes voisines.

 

La volonté, la rigueur se combinent donc à l'ambition pour que notre ville soit belle et bonne à vivre! L’opposition devra trouver d’autres arguments pour contrer une politique à la fois dynamique et raisonnable.



[1] 2,4 ans exactement selon le compte administratif 2010. La durée d'endettement est calculée en divisant le montant total de la dette par la capacité d'autofinancement dégagée par le budget en cours. C'est donc le temps théorique que mettrait la ville à rembourser ses emprunts si elle y consacrait toutes ses ressources et cessait tout investissement. On considère généralement qu'en dessous de 6 ans la ville est peu endettée, que de 6 à 12 ans elle a un taux d'endettement acceptable, qu'au-dessus de 12 ans son endettement est excessif. 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 19:39

 

Quel périmètre pour l’agglomération demain? Le préfet, dans le cadre de la réforme des collectivités locales, a fait une proposition. L’agglomération Cote basque Adour la conteste et en fait une autre(1). Enfin les communes concernées réagissent, chacune avec leur sensibilité propre ; Anglet exprime pour sa part un point de vue original(2).

Reprenons ces propositions pour essayer d’y voir plus clair.

 

L’avis du Préfet.

Le préfet pour sa part, propose de regrouper au sein de la communauté d’agglomération, à coté des cinq communes actuelles (le B.A.B., Boucau et Bidart) la totalité des communautés de communes Nive-Adour et Errobi (3), plus Arbonne qu’il faudrait extraire de la communauté de communes du Sud-Pays Basque.

L’avis de l’agglomération Cote basque Adour...

Pour l’agglomération, il faut rechercher un périmètre qui corresponde à la réalité vécue par les habitants de ce territoire. Cela doit se faire par l’adhésion des communes concernées à un projet de territoire et non par la contrainte. En s’appuyant sur le critère de la mobilité, l’agglo propose de regrouper toutes les communes au sein desquelles plus de 50% des déplacements des résidents se font aujourd’hui avec l’agglomération actuelle. Seraient donc concernées la totalité de la communauté de communes Nive-Adour, une partie d’Errobi – à savoir  Bassussary, Arcangue, Ustaritz et Jatxou –  ainsi qu’Arbonne, Ahetze, et Briscous. Elle considère en outre que le Seignanx, compte tenu de ses liens étroits avec le B.A.B. pourrait rejoindre cet espace de coopération, « s’il le souhaite ».

…Et celui d’Anglet.

Anglet exprime un point de vue plus pragmatique. Les élus angloys estiment que le territoire pertinent n’est pas seulement défini par les mobilités mais aussi par d’autres critères qui permettent de qualifier une unité urbaine : la densité de population, l’importance de celle-ci, et la continuité urbaine. Selon ces critères, Anglet estime qu’Ustaritz et Jatxou ne font pas aujourd’hui partie de l’agglomération car il y a entre elles et le cœur de l’agglo, une coupure d’urbanisation importante. Le conseil municipal propose donc un périmètre plus restreint qui devrait inclure la communauté de commune Nive-Adour dans sa totalité et les communes d’Arbonne, Bassussary, et Arcangue. Cette proposition se veut opérationnelle : Il vaut mieux se limiter à ce territoire cœur d’agglo, si on veut se donner une chance d’aboutir dans un délai raisonnable, car il faudra obtenir l’adhésion des communes concernées. Celles-ci ont aujourd’hui bien des préventions qu’il faudra lever par le dialogue. Les habitants de ces communes ont tout intérêt à rejoindre l’agglomération ; aujourd’hui ils n’en sont pas persuadés et il faudra donc les en convaincre.

Dans un souci de synthèse avec la communauté d’agglomération Anglet indique en outre que la future agglo pourrait – et non devrait - aussi inclure Ustaritz, Jatxou, Ahetze et Briscous. Il s’agit de laisser la porte ouverte à ces communes.

Le bassin de vie bayonnais va bien au-delà de ce périmètre. Selon les élus angloys il regroupe de fait les SCOT de Bayonne-Sud Lande et Sud-Pays Basque. Autrement dit, avec l’agglomération Cote basque-Adour, les communautés de commune du Seignanx, de Nive Adour, du Pays d’Hasparren, d’Errobi et  du Sud-Pays Basque. Un pôle métropolitain couvrant l’ensemble de ce territoire serait une réponse adaptée à ses besoins de gouvernance. C’est en outre une structure acceptables nous semble-t-il par nos amis landais du Seignanx. Là aussi, la proposition des élus angloys dans leur très grande majorité  se veut pragmatique. En même temps elle propose à tous les habitants de la cote basco-landaise, de Labenne à Hendaye, de construire ensemble leur avenir pour le plus grand bénéfice de tout le territoire. 

Rappelons qu’il appartient maintenant au préfet de se saisir de tous ces avis pour faire des propositions à la commission départementale de coopération communale. Des propositions qui devront respecter les avis de chacun et donner les outils d’un dialogue qui reste à construire pour que les représentants de nos concitoyens élaborent ensemble une carte des solidarités territoriale porteuse d’avenir.

 carte SDCI proposition Anglet

Proposition de la ville d'Anglet.

Légende :

En bleu : périmètre proposé pour la future agglomération

En rouge : périmètre proposé pour un pôle métropolitain.

 

 

(1) délibération du 23 août 2011.

(2) délibération du 25 août 2011 ;

(3) « Nive Adour » regroupe les communes de Saint-Pierre d’Irube, Mouguerre, Villefranque, Lahonce, Urcuit et Urt. « Errobi » rassemble Bassussary, Arcangue, Ustaritz, Halsou, Jatxou, Cambo, Itxassou, Louhossoa.

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 19:43

Le débat sur l’organisation future de l’agglomération - son périmètre, ses compétences – a posé, en particulier, le devenir du Seignanx. Le Seignanx pourrait-il être rattaché à l’agglomération, s'il le souhaite, comme le texte voté par le Conseil Communautaire le suggère ?  A-t-il vocation à rejoindre un pôle métropolitain qui rassemblerait toutes les communes de la côte et du Labourd, de Labenne à Hendaye comme le propose la ville d’Anglet ?

Le débat est lancé.

Martine Bisauta et Guy Mondorge ont exprimé sur ce sujet, et en faisant référence à l’Histoire, des points de vue opposés. Leurs textes montrent une chose: l'histoire n'est pas un objet qu'on peut décrire, mais un récit où le conteur met, en ordonnant les faits, et quoiqu'il en veuille, une part de sa subjectivité. Les faits décrits par l'un et l'autre sont vrais : Depuis la révolution les frontières administratives entre les Landes et Les « Basses-Pyrénées » ont bougé, Boucau et Saint-Esprit changeant de tutelle. Quelle conclusion en tirer? Si la leçon de l'histoire était ici indiscutable, Guy et Martine aboutiraient à une position commune. Il n’en est rien, visiblement.

 

Il faut être respectueux des faits historique. Mais il en est de l’histoire comme de l’actualité (qui n’est que de l’histoire en train de se faire) : chacun connaît la devise d’un grand quotidien, « les faits sont sacrés, les commentaires sont libres ». A l’évidence les faits présentés par Martine et Guy sont respectés dans leur vérité. Ils en tirent pourtant des conclusions opposées. Car l’histoire est une réalité vivante, donc complexe, que chacun se raconte avec sa subjectivité.

 

On ne peut ignorer les leçons de l’histoire! Certes. Elle nourrit notre réflexion, nous rappelle que nous nous inscrivons dans un processus permanent, mais elle ne nous donne pas La Solution. Car elle est création permanente, et c’est les hommes qui la font. Nous, maintenant, à la suite des générations passées. Parfois des ruptures "historiques" s’imposent, l'Histoire en est pleine!  

Il faut aussi, et surtout, être attentif au présent pour préparer le futur.  Notre débat nous conduit modestement à réfléchir à l'organisation administrative de notre territoire. Il n'y a là ni rupture ni drame. L'histoire nous dit simplement des différences et des solidarités, et explique pour partie - mais pour partie seulement - nos divergences, qui se nourrissent de bien d’autres choses.

Le présent nous impose une réalité, sociale, culturelle, économique. Et il m’apparaît que dans cette réalité, le Seignanx fait partie du bassin de vie bayonnais, et de l'agglomération côtière qui s'étend de Labenne à San Sebastian. Je ne vois aucune raison – ni historique, ni culturelle, ni sociale - de refuser cette réalité, et il me parait de bonne gestion, pour le devenir harmonieux de notre territoire, que l’organisation administrative reconnaisse cette réalité. Ne commençons pas par la morceler coté français. Et avec un pôle métropolitain regroupant les deux SCOT donnons-nous les moyens de construire notre territoire et de dialoguer avec le versant sud de cette agglomération. 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 21:57

 

 

La ville d'Anglet serait mal gérée... la gauche jetterait l'argent par les fenêtre en recrutant sans mesure de nouveaux employés municipaux. Qu'en est-il exactement?

Voici quelques chiffres qui permettent de comparer notre ville avec ses deux soeurs voisines.

 

Ville population nbre d'employés municipaux nbre employés/population
Biarritz 27538 531 52
Bayonne 45696 860 53
Anglet 39279 500 79

 

anglet 3 aout 2010 008

 

Un employé pour cinquante habitants environ à Biarritz et Bayonne, un pour quatre-vingt environ à Anglet, l'écart est énorme. Il est évident que notre ville vit très modestement, exigeant de ses salariés un effort de productivité important pour compenser leur faible effectif.

La municipalité actuelle a dû recruter quelques cadres et techniciens pour répondre aux besoins les plus urgents. Cela s'est fait souvent par redéploiement de moyens existants. Les dépenses de personnel sont ainsi contenues à un niveau très raisonnable.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 17:42

Selon un sondage de l'IFOP pour "acteurs publics", 78% des cadres de la fonction publique perçoivent une dégradation de la qualité du service rendu aux usagers du fait des réformes en cours. Ce jugement négatif est particulièrement net chez les hauts fonctionnaires hospitaliers : +15% en un mois à 81%.

Ces chiffres confirme le malaise des fonctionnaires qui constatent qu'ils ont de moins en moins les moyens de servir le public. Les réformes de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement vont toutes dans le même sens: Economiser à tous prix sur les services publics, et transférer au privé les fonctions qu'ils assuraient jusqu'ici . Les victimes: les plus modestes, les classes moyennes qui n'ont pas les moyens de payer! On va moins chez le médecin, on constate impuissant que son enfant est en échec scolaire dans une classe trop nombreuse, pendant que certains de ses camarades se payent des cours particuliers, on attend vainement que la justice traite son affaire, car les magistrats trop peu nombreux, ne peuvent rendre  leur verdict en temps utile. L'hopital, l'école, la justice... sont malades de la politique néo-libérale et injuste de Nicolas Sarkozy. Les fonctionnaires, comme les usagers en souffrent.

12-mars-2011-077.jpg

A Anglet aussi...

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 18:52

Depuis quelques temps l'opposition municipale accuse la majorité de n'avoir aucun projet pour Anglet et de ne rien réaliser. Dernière déclaration en ce sens, élection cantonale oblige, celle de Florence Lasserre, élue de l'opposition qui dans "la semaine du Pays basque" affirme: " Ce qui m'inquiète aujourd'hui c'est leur inaptitude à porter de vrais projets. Ce qui me trouble dans la façon dont la gauche gouverne aujourd'hui, c'est que trois ans après leur élection, nous n'avons toujours rien vu, aucune concrétisation majeure de leur programme électoral."

Nous n'avons pas de projet pour Anglet?

Nous avons rédigé un "projet de ville", que nous avons soumis au débat en organisant quatre réunions publiques et en publiant une brochure le présentant. Ce projet de ville est le préalable à la révision de notre Plan Local d'Urbanisme. Nous n'avons pas beaucoup entendu l'opposition sur ce sujet. Elle conteste les perspective march-[1]orientations que nous proposons? Fort bien, qu'elle le dise, qu'elle argumente, nous sommes prêts au débat. Pour l'heure elle est silencieuse. Et Florence Lasserre ne nous a guère bombardé de ses propositions, elle qui s'est exprimée pour la première fois en conseil municipal ce 8 février 2011, après trois ans de mandature.

L'Agenda 21 qui vient d'être adopté à l'unanimité par le Conseil Municipal est un autre volet - important - de notre projet pour Anglet. Certains pourraient affirmer que son plan d'action n'est pas bon; mais personne ne le fait puisque tout le monde l'a voté, malgré quelques observations bien légitimes. Elaboré en large concertation avec nos concitoyens, avec ses 3 thèmes prioritaires, ses 11 enjeux, ses 32 actions et ses quelques 150 mesures, cet agenda fixe un cap, et montre clairement quel est notre projet pour notre ville.

Oui, vous parlez bien mais ne faites rien, nous dit en substance Florence Lasserre et ses amis. Vous n'avez pas de réalisation, après trois ans de pouvoir.

anglet 3 aout 2010 026Je ne vais pas ici dresser l'inventaire des réalisations déjà livrées, de celles qui sont en chantier, de celles qui sont en cours d'étude et seront bientôt lancées. La liste en serait longue, et de lecture fastidieuse. Il suffit de se promener dans la ville, de voir les chantiers, pour mesurer notre action. Et puis cela serait assez vain, car au final ce qui compte c'est la cohérence de l'ensemble, la vision de la ville qui est sous-tendu par ces projets, et cela n'apparaitrait pas dans une simple liste.

Les habitués de ce blog peuvent voir, que dans le domaine limité qui me concerne, l'urbanisme et le logement, notre action s'appuie sur une vision de l'avenir. On pourrait faire la même constatation pour les politiques sociale, éducative, culturelle, économique ou environnementale.

Je constate d'ailleurs que jamais une équipe municipale n'a autant expliqué son action et son ambition pour Anglet. Jamais les angloys n'avaient été autant associés à la réflexion sur le devenir de leur ville.

 

On peut nous accuser de mal faire. Mais nous accuser de ne rien faire est une attitude paresseuse, car elle dispense d'un vrai débat. Puisque, selon elle,  nous n'avons pas de vision pour l'avenir, l'opposition s'exonère de présenter la sienne.Nous n'avons pas de projets? cela lui évite de faire des propositions alternatives! Sereinement, nous attendons qu'elle s'engage dans ce débat démocratique.

 

Pour cet article j'ai choisi deux photos illustrant notre politique culturelle: La future salle de spectacle de Quintaou et la villa Beatrix Enea. Ou modernité et tradition se rencontrent pour faire du centre d'Anglet un haut lieu de la culture... 

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 15:12

L'année 2011 arrive sous un ciel lourd de nuages. La météo politique nationale n'est guère plus réjouissante que le climat de ce début d'hiver, comme si celui-ci se mettait à l'unisson d'une actualité bien morose.

Faut-il baisser les bras? Certainement pas. Le renoncement, l'acceptation par lassitude ou découragement, serait la pire des réponses que nous pourrions apporter à la crise financière et morale qui secoue notre société.

Il faut, au contraire, faire preuve de volonté, et agir.

Pour l'élu local que je suis, la feuille de route est claire: poursuivre l'action engagée il y a bientôt trois ans, pour remplir le contrat moral que les angloys ont fixé à la nouvelle équipe municipale. Concernant mon domaine de compétence, le logement et l'urbanisme, les chantiers engagés sont nombreux, je ne les détaillerai pas. Je relève le plus important à mes yeux, car il s'agit de la vie quotidienne de centaines de familles, et de justice sociale, celui du logement social.

Le chantier des HLM de Gaujacq, rue du Bois Belin, se termine et les familles pourront bientot aménager. Initié par nos prédécesseurs, le dossier était bloqué lorsque nous sommes arrivés à la mairie par un contentieux avec certains riverains. Nous avons pu le débloquer et nous nous  réjouissons de la prochaine livraison des logements. 

Les travaux des bâtiments de la place de la Bécasse sont lancés, et d'autres chantiers démarrent où vont démarrer dans les mois qui viennent: Villa Carmina, le Colombier, Bahinos... Les études avancent pour trois opérations d'envergure, rue de Jouanicot, route de Hondaro, et sur la plaine du Maharin. Malgré les difficultés et les lenteurs inhérentes à ce type de projet, nous avançons et tiendrons nos engagements.

L'accueil d'une population nouvelle ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie de tous: c'est la raison pour laquelle, nous essayons dans le même temps de  préserver notre patrimoine naturel, de mieux gérer les problèmes de mobilité, et d'améliorer le cadre de vie.

Je souhaite que, tout au long de l'année 2011 qui commence, nous puissions mettre en oeuvre une politique qui amène à chacun des angloys, à commencer par les plus modestes - les personnes handicapées, les personnes âgées, ceux qui sont durement frappés par la crise - un peu plus de confort dans leur vie quotidienne, un peu plus de chaleur dans leur vie sociale. 

Je souhaite que tous ceux qui s'engagent au service de leurs concitoyens dans les nombreuses associations angloyes, puissent poursuivre leur action vers plus de solidarité.

Notre action municipale, comme toute affaire humaine, est sans doute imparfaite. Et il est du rôle de l'opposition de souligner les manques, où les contradictions.  Je souhaite que ses critiques  s'éloignent de la caricature ou des tentations populistes et nous aident à progresser.

2011 sera une année électorale, avec le renouvellement du siège de conseiller général pour le canton nord d'Anglet. Je souhaite bien sûr le succès de mon ami Gérard Cazaux, qui brigue la succession de Jean Espilondo, en même temps que la victoire de la gauche au conseil général des pyrénées-atlantiques.

Enfin, je souhaite à tous mes lecteurs une bonne et heureuse année 2011, dans une ville toujours plus belle et plus solidaire.

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 20:43

Comment mener un vrai débat, avec des idées, appuyé sur des faits avérés, quand on est en campagne électorale? Car avec les prochaines cantonales nous sommes désormais en campagne.

Faut-il répondre aux tracts mensongers qui jouent sur les inquiétudes et les peurs de nos concitoyens devant la dégradation de leur cadre de vie, dégradation qui ne date pas d'hier mais qui est le résultat d'une politique ancienne? Répondre, c'est d'une certaine manière les légitimer. Rester silencieux c'est laisser le champ libre aux élucubrations les plus démagogiques.

Comment opposer à des idées simplistes (par exemple,300 logements sur les 8 Ha de la plaine du Maharin, c'est la bétonner!), un discours raisonnable, nécessairement plus complexe que le slogan?

Je ne vois qu'une réponse: en faisant confiance à l'intelligence et à la générosité de nos concitoyens. Et expliquer, dialoguer, recommencer dix fois les mêmes débats, s'appuyer sur les études sérieuses, les statistiques indiscutables, essayer de faire preuve de pédagogie..... Rassurer, faire confiance, montrer que la solidarité est une bonne politique car elle contribue à la qualité du lien social, donc à la qualité de la vie. Ecouter aussi, écouter surtout pour mieux comprendre et être plus pertinent dans ses choix.

anglet 3 aout 2010 010On me jugera peut-être naïf. Il n'y aurait, à en croire les Diafoirus de la politique, que le calcul et le cynisme qui seraient payant. J'affirme le contraire. Qu'à coté des Machiavel de tout poil il y a heureusement de grands hommes politiques qui ont réussi parce qu'ils croyaient en leurs valeurs et les mettaient en oeuvre au quotidien. Jaurès, Mendès ou De Gaulle sont de cette trempe. A droite comme à gauche il y a des maitres en politique qui ont cru qu'en prenant l'homme par son coeur et sa tête plutot que par ses tripes on pouvait le faire grandir et le conduire vers des sommets.

Restons modestes. Ce qui se vit ici à Anglet, dans le combat politique municipal, concerne la qualité de vie de quelques 40 000 habitants. C'est beaucoup et c'est peu. Et les acteurs, les élus locaux de la majorité et de l'opposition sont des citoyens ordinaires, ni meilleurs ni pire sans doute que la majorité de leurs concitoyens. Mais si ce combat est modeste par la taille et les enjeux, il est important pour les acteurs et les angloys. Et les valeurs qu'il met en oeuvre ne sont pas moindre que celles qui sous-tendent les débats nationaux. Il s'agit ici comme ailleurs de vérité, de respect, de solidarité. Nous aimerions parfois que certains s'en souviennent.

 

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  • : Le blog de Jean-Pierre Voisin
  • : Jean-Pierre Voisin, adjoint au maire d'Anglet de 2008 à 2014 en charge de l'urbanisme, livre ici son point de vue sur les dossiers locaux et dialogue avec les angloys. Ses propos n'engagent que lui-même.
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