Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 22:38

Dans un tract distribué sur Anglet,M. Mortalena, ancien élu municipal, me met personnellement en cause, aux cotés de Jean Espilondo et Guy Mondorge. Je laisse à ces derniers le soin de réagir pour ce qui les concerne. Il est évident que nous sommes totalement solidaires face à cette attaque, comme dans la gestion au quotidien de la municipalité. De quoi s'agit-il?

Je cite le tract:

« Information sur le cumul des mandats.

Voyons ce que les élus qui se voudraient exemplaires ont comme mandats, présidences, fonctions, avec plus ou moins de rémunération et délégation attachées :

M. Jean Espilondo.

M. Guy Mondorge.

M. Jean-Pierre Voisin.

Adjoint au maire à l’urbanisme.

Président de l’Agence d’urbanisme.

Conseiller communauté d’agglo BAB

Vice-président du syndicat Mixte des transports en commun

Conseil des élus. »

 

Ce tract est indigne car il s’agit ici de discréditer des élus locaux en laissant supposer qu’ils accumulent des mandats afin de s’enrichir, « avec plus ou moins de rémunération » écrit perfidement M. Mortalena. Il contribue ainsi à alimenter le discours sur le « tous pourris » qui fait les choux gras de l’extrême droite, dont M. Mortalena reprend les méthodes et semble-t-il les idées.

Non, les élus municipaux ne s’enrichissent pas sur le dos de la démocratie. Ceux de l’équipe actuelle sont des militants qui ont sacrifié, souvent depuis des décennies, beaucoup de temps et d’argent au service de leurs concitoyens. Jean Espilondo, par exemple, était conseiller municipal d’opposition depuis 1989 … sans la moindre indemnité ni remboursement pour frais engagés. Et ce qui est vrai pour les élus de gauche aujourd’hui était vrai hier pour la grande majorité des élus de droite. Leur seule satisfaction, aux uns et aux autres, c’est d’avoir le sentiment d’être utile. En retour ils doivent parfois subir les attaques indignes des envieux et des aigris, ce qui n’est jamais très agréable.

Mais ce tract n’est pas seulement indigne, il est d’un rare cynisme. Car les délégations qui sont les miennes étaient exactement celles de M. Mortalena, avant qu’il ne soit mis sur la touche par le Maire de l’époque M. Villenave. Il sait donc quels sont mes indemnités : c’étaient les siennes !

Je suis adjoint au Maire en charge de l’urbanisme ? Il l’était !

Je suis délégué à la CABAB en charge de l’urbanisme ? Il l’était !

Je représente en outre la ville et la CABAB dans de nombreux syndicats et organismes intercommunaux, comme lui !

Cela fait parti du job ! Il faut bien que la ville soit présente au SDEPA (électricité), à la SEPA (aménagement), au SMTC (transport en commun), à l’EPFL (foncier), je cite ici les structures ou je m’efforce de défendre au mieux les intérêts des angloys. Et ces fonctions sont non rémunérées. Tout comme la présidence de l’Agence d’Urbanisme.

Mais M. Mortalena, qui accumule dans ce tract de six pages en quadrichromie sur papier glacé, mensonges et contre vérités, a retenu la phrase de Francis Bacon « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». J’ai de l’action publique une autre idée, aussi je ne répondrai pas aux six pages fielleuses de M. Mortalena : Les angloys attendent que le débat se situe à un autre niveau.

Partager cet article
Repost0
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 16:27

Raidissement des deux cotés. Après les déclarations tonitruantes du Président Sarkozy affirmant sa volonté de démanteler les campements illégaux de gens du voyage et de reconduire à la frontière les roms en situation irrégulière, la situation s’est tendue.

 

 L’amalgame entre délinquance et gens du voyage, la confusion entre roms, d’origine étrangère, et gens du voyage de nationalité française, ont provoqué une dégradation de la situation. Le dialogue est aujourd’hui plus difficile et chacun semble jouer du rapport de force.

Le candidat Sarkozy avait pourtant promis à l’ASNIT (association sociale nationale et internationale des tsiganes), lors de la campagne électorale de 2007, qu’il veillerait à l’application de la loi Besson de 1990 qui oblige les communes de plus de 5000 habitants à créer des aires de stationnement pour les gens du voyage. Une promesse bien reçue par cette communauté. Las, comme les autres, elle est restée lettre morte. Pire, le pouvoir a parfois appuyé les réactions de rejet des populations locales. L’exemple le plus frappant ? C’est sur notre agglomération qu’on le trouve, ou Mme Alliot-Marie, ministre de la justice, s’est opposée en 2009 à la création d’une aire de grand passage, voulue par les élus locaux et validée par le préfet. Cette aire n’avait qu’un défaut : elle voisinait avec un quartier de la commune d’Arcangue fort bien fréquenté, et situé sur la circonscription de la ministre.

 

Aujourd’hui les voyageurs ne croient plus au dialogue et ne semblent plus connaître que le rapport de force. On la bien vu à Anglet, puis à Bordeaux, cet été. Les élus qui s’efforcent au dialogue sans faiblesse ne sont pas compris. Ni par les uns, les gens du voyage qui se sentent rejetés, ni par les autres, les résidents, qui voient dans cette volonté de dialogue un aveu de faiblesse. Se réclamer de la loi républicaine, demander qu’elle soit appliquée par tous, collectivités locales et gens du voyage, ne semble pas relever du bon sens et de la justice la plus élémentaire, mais d’une utopie naïve.

 D’ailleurs M. Sarkozy n’y fait pas référence…

Il ne dit rien des communes, plus de la moitié, qui ne respectent pas la loi Besson et qui refusent de créer des aires d’accueil, aires permanentes ou aires de grand passage, comme la loi leur en fait obligation. N’est-ce pas par là qu’il faudrait commencer ?

 Tous les campements illégaux seront démantelés, affirme-t-il martialement ? Normal, puisqu’ils sont illégaux. Vous ne faites que votre boulot M. le Président en veillant au respect de la loi.

Mais de quels campements parler-vous ?

Des occupations illégales de terrains communaux, d’une quinzaine de jours en général, dans les régions touristiques qui voient affluer chaque été des groupes de caravanes de plus en plus important ? C’est le cas de notre agglomération. Les gens du voyages sont des français, souvent bien intégrés, assez aisés semble-t-il, qui se rassemblent pour des missions chrétiennes ou pour commercer. Ceux-là savent se défendre, dénoncent le rejet croissant dont ils sont victimes, mais se raidissent eux-mêmes dans un refus du dialogue. Si c’est de ces campements là dont vous parlez, il suffit de faire appliquer la loi, par tous ! Et tout d’abord par les communes ! Et tout d’abord par Mme Alliot-Marie ! Et aussi, là ou les aires légales existent, par les gens du voyage.

Mais il semble que vous parliez surtout des campements de roms. Les plus misérables, rejetés de leur pays, qui se réfugient chez nous parce qu’ici, au moins, ils sont en sécurité. Démantelez, M. le Président, puisque c’est la loi. Mais faites le jusqu’au bout et aidez les populations en grande souffrance qui vivent dans ces campements insalubres à trouver une autre solution, digne et pérenne. Aidez à leur accueil et à leur insertion… au lieu de les stigmatiser et de renforcer ainsi les conditions de leur marginalité, qui les conduira à reconstruire ailleurs les bidonvilles que vous aurez rasés.

 

Dresser les populations les unes contre les autres, montrer du doigt des bouc-émissaires, c’est facile, et peut-être même électoralement payant. C’est surtout irresponsable. Et indigne d’un Président de la France.

Partager cet article
Repost0
13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 19:01

L'occupation illégale par des gens du voyage d'un complexe sportif à Anglet tourne au feuilleton.

 

Rappelons brièvement les faits:

Dès leur élection en mars 2008 les nouveaux élus d'Anglet Bretagne juin 2010 004entreprennent les démarches pour doter l'agglomération du B.A.B. d'une aire de grand passage pour les gens du voyage. Il s'agit dans leur esprit d'être en conformité avec la loi et d'offrir aux nomades une aire confortable. Malgré les difficultés (voir mon précédant article) une aire de grand passage est désormais aménagée, sur un terrain de 2 hectares pour une capacité de 200 caravanes environ.

 Dimanche 1er août, 274 caravanes; encadrées par l'association "la vie du voyage" s'installent sur les terrains de sport de Girouette à Anglet, après avoir détruit le portique d'entrée qui leur en interdisait l'accès.

Dès le lendemain, le maire d'Anglet reçoit des responsables du groupe pour engager le dialogue et trouver une solution de compromis. Il leur présente la situation locale et leur demande d'évacuer les lieux pour se diriger vers l'aire légale, dans un délai raisonnable. Ceux-ci refusent.

En réponse à cette occupation illégale le sous-préfet de Bayonne prend un arrêté d'expulsion.

 Les intéressés saisissent alors le tribunal administratif en référé. Celui-ci, sans se prononcer sur la légalité de l'occupation, casse l'arrêté d'expulsion au motif qu'il n'y a pas d'atteinte à la salubrité publique. Il est vrai que la municipalité à permis le branchement de l'électricité par EDF, et a fourni des bennes à ordures. Question de dignité. Ce souci d'humanité se retourne  contre elle. Le soir même, le camp jusque là très silencieux, fête très bruyamment la "victoire". Et les riverains protestent fortement auprès de la mairie.

Le jeudi 11 dans la matinée,  les responsables du camp viennent en mairie pour payer ce qu'ils doivent, comme ils s'y sont engagé. On leur présente alors un ordre de paiement du trésor public correspondant à leur consommation d'une semaine et aux dégradations commises (portique, pelouse des terrains de sport...) d'environ 16 000 €. Très mécontents ils partent en claquant la porte! Signalons simplement que cette facture correspond à une participation de l'ordre 60 € par caravane.

La mairie a saisit entre temps le tribunal de grande instance. Celui-ci conclut  à son tour à l'illégalité de l'occupation et ordonne une expulsion immédiate. Un huissier de justice notifie immédiatement ce jugement aux responsables du camp dans la soirée du 12. Vendredi 13 le sous-préfet accompagné des forces de l'ordre se présente à Girouette pour procéder à l'expulsion. Entre temps les avocats des gens du voyage ont présenté un recours au tribunal.

A 16h20 le jugement tombe. Il confirme l'illégalité de l'occupation, mais laisse 48 h aux caravaniers pour lever le camp, sous astreinte de 1000 € par jour de retard. Les intéressés font savoir qu'ils partiront dimanche15.

Ce jugement est présenté par las responsables de "la vie du voyage" comme une victoire.

Victoire à la Pyrrhus?

 

Quel est le bilan pour les parties en présence?

 Pour les gens du voyage tout d'abord. Ils sont restés comme il l'avait prévu sur le site jusqu'au 15 août, mais au prix fort! Deux jugements du tribunal de grande instance qui confirment l'illégalité de leur occupation, un de leur membre mis en examen pour dégradation de bien public - il passera en jugement en février prochain - et un titre de paiement de 16000 € émis par le trésor pour les dégats commis.

Pour la municipalité d'Anglet ensuite. Elle n'a pas réussi à faire partir les occupants illégaux du terrain de Girouette. Mais elle a montré sa volonté de traiter au fond ce problème dans le respect de la loi commune. Après avoir obtenu de la communauté d'agglomération qu'elle se mette en conformité avec la loi, elle affirme sa volonté de la faire respecter aussi par les gens du voyage: Tribunal de Grande Instance saisi du dossier, plainte au pénal, ordre de recette émis par le trésor public pour que les responsables assument les frais supportés par la collectivité du fait de cette occupation... dialogue et fermeté. Les gens du voyage sont désormais prévenus, le laisser-faire qui tenait lieu de politique jusqu'ici, c'est terminé.

 

La Marseillaise.

La presse nous apprend que les caravaniers diffusait la Marseillaise au moment ou les CRS investissaient leur camp, et qu'ils arbhorraient la cocarde tricolore. Pourquoi pas? Nous nous réclamons bien des mêmes valeurs, celles de la République. Sa loi est la garantie du Vivre Ensemble: Respectons là! ...Tous.

Et de ce point de vue il y a encore du travail, des deux cotés.

Du coté des pouvoirs publics: il va bien falloir imposer à TOUTES les communes de se mettre en conformité avec le schéma départemental d'accueil des gens du voyage. Au Pays Basque comme ailleurs on est loin du compte, une majorité de communes refusant de l'appliquer.

Du coté des gens du voyage: il leur appartiendra de respecter la loi dans les communes qui sont en conformité. Ce qui suppose de leur part un peu de discipline en calant leur venue en fonction des disponibilités de l'aire de grand passage. Dans ces conditions, la cohabitation des "voyageurs" et des "gadjés" sera possible, dans le respect de chacun.

Partager cet article
Repost0
7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 16:24

A la suite des violences inqualifiables de saint Aignan commises par des gens du voyage, le gouvernement a choisi de stygmatiser toute cette communauté, mettant dans le même panier des populations qui n'ont rien de commun.

 

 Quel lien y a-t-il en effet entre des français "de souche" - leurs ancêtres sont arrivés sur notre sol au alentour du XV ème siècle - qui exercent une activité stable, souvent sédentarisés, et les groupes de roms roumains, chassés de leur pays par des pogroms, et qui s'entassent dans des bidonvilles en région parisienne ou à Saint-Etienne, sans revenus et sans papiers car rejetés de tous?

En montrant du doigts "les gens du voyages" et en annoncant des mesures ciblées contre ceux-ci le gouvernement à un comportement indigne et irresponsable.

Indigne, car il pratique la politique du bouc émissaire, dont chacun sait sur quels ressorts elle s'appuie - haine de l'autre, refus de regarder en face ses propre responsabilités, violence du fort au faible.

Irresponsable, car il laisse supposer qu'il y a plusieurs sortes de citoyens, et des lois à géométrie variable en fonction de la population ciblée. Faut-il rappeler que la République est une et indivisible, et que la loi s'applique à tous, sans distinction d'origine, de sexe ou de classe sociale.

 

A Saint-Etienne, on expulse... 

Mais l'actualité récente illustre malheureusement l'incohérence de la politique suivie.

A Saint-Etienne on expulse brutalement des roms de leur campement , sans leur proposer une solution de relogement, ce qui veut dire qu'on ne traite pas le poblème au fond. Chacun sait que les roms reconduits dans leur pays seront de nouveau sur notre territoire dans quelques semaines. Les autres, errants aux marges de nos cités, refonderont demain le bidonville qu'on vient de détruire. Car ils n'ont pas d'autres choix.  Détruire un bidonville n'est pas traiter le problème, c'est le déplacer simplement. C'est  abuser l'opinion par des rodomontades. C'est aussi faire peu de cas de la souffrance de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, qu'on malmène sans le moindre respect, et sans les aider à trouver une solution digne.

 

... à Anglet on n'expulse pas 

A Anglet, d'honnêtes citoyens -  ils sont français, commerçants pour la plupart et ils participent à une mission évangélique -  occupent illégalement un terrain de sport municipal, le terrain de Girouette. Ils y sont rentrés par effraction, détruisant le portique qui leur en interdisait l'accès, fort agressifs vis-à-vis des policiers municipaux. Les faits sont avérés, ils ont été filmés.

 Depuis deux ans la municipalité d'Anglet s'est beaucoup battue, y compris contre une partie de l'opinion publique, pour qu'une aire de grand passage soit mise à disposition des gens du voyage. Aujourd'hui cette aire existe et peut accueillir 200 caravanes.

 

  La loi, rien que la loi...

 Petit rappel historique: Jusqu'en 2008, il n'y avait pas d'aire de grand passage sur le B.A.B., ce qui mettaitl'agglomération en infraction par rapport à la loi qui lui imposait d'en mettre une à disposition des gens du voyage. Lorsque des caravaniers s'installaient sur un terrain la collectivité ne pouvait agir car elle ne respectait pas la loi. La nouvelle municipalité, soucieuse de traiter le problème au fond, a proposé un terrain sur son territoire, au lieu dit "Larrue de bas". Malgré l'opposition très forte de riverains (au demeurant situés à une distance raisonnable du terrain) , le préfet avait validé le site. Las, L'UMP angloye s'était mobilisée contre ce projet. En outre, nombre des protestataires résidaient à Arcangue, commune résidentielle voisine. Certains étaient influants; leur commune appartient à la circonscription de Mme Alliot-Marie. Résultat: L'intervention de celle-ci, par dessus la tête du préfet, a fait échouer le projet.

 La CABAB, malgré tout, à cherché une autre solution. Des terrains provisoires ont été trouvés, en 2009 puis en 2010: la collectivité publique respecte la loi. Enfin!  Elle est donc en mesure d'exiger que les gens du voyage la respecte aussi. C'est ça la République:Sa loi s'impose à tous.

 

Or le tribunal administratif vient de casser l'arrété du Préfet qui les mettait en demeure de partir. Les gens du voyage peuvent rester à Girouette: Il n'y a, dit le tribunal, ni trouble à l'ordre publique, ni manquement à la salubrité publique. Surprenant.

 

Le Maire d'Anglet réagit. 

Incompréhensible, déclare le Maire d'Anglet:

« C’est une décision incompréhensible ! Dorénavant, en France, on peut entrer par effraction sur des terrains de sport communaux, en détruisant barrières et portails, en intimidant des agents de la Police municipale, et donc y demeurer pendant quinze jours en toute impunité, au détriment des installations et des associations sportives… Que cherche donc la justice administrative avec ce type de décision ? Aujourd’hui, je doute… Le non-droit devient-il la norme ? »  

« Il est urgent de revoir le dispositif légal relatif à l’accueil des gens du voyage. La loi du 5 juillet 2000, systématiquement contournée, devient de fait caduque et les élus locaux se trouvent abandonnés en rase campagne quand ils se battent pour normaliser la situation en créant des aires de grand passage. »

« Une fois de plus, il n’est pas question de stigmatiser les gens du voyage dans leur ensemble. En revanche, rien n’est fait pour que la situation ne s’envenime pas. »

 

 La question posée par le Maire d'Anglet est pertinente. Si respecter la loi et créer des aires de grand passage, ne protège pas les communes d'occupations illicites, pourquoi alors les Maires se battraient-ils pour les imposer à leurs concitoyens? La moitié d'entre eux seulement a eu se courage; ont-ils eu tort?

Les gens du voyage objectent: l'aire de grand passage est insuffisante. Notre groupe rassemble 280 caravanes, l'aire de grand passage que vous avez prévue ne comporte que 200 places. Exact: L'aire de grand passage est dimensionnée en fonction de la taille de l'agglomération: elle est conforme aux textes en vigueur. Quand des touristes veulent réserver une chambre et qu'on leur explique que l'hotel est complet, ils vont ailleurs! Les capacités d'accueil ne sont pas extensibles mais dépendent des possibilités des collectivités. Si demain on prévoit un terrain pour 300 caravanes et qu'un groupe de 400 caravanes arrive, aura -t-il légitimité à s'installer illégalement sur des terrains privés?

Quand nous nous battions pour créer l'aire de grand passage, on nous expliquait souvent: "cela ne sert à rien, le Préfet ne fera pas respecter la loi et les occupations illicites perdureront". Nous affirmions au contraire que nous mettre en conformité avec la loi nous permettrait plus aisément de la faire respecter par les gens du voyage. Et de fait, le Préfet depuis deux ans nous a soutenu. Nous voulons croire encore qu'il existe une loi, la même pour tous, et que nous sommes plus forts si nous la respectons nous-même.  Mais les tribunaux administratifs veulent-ils délibérément saboter nos efforts pour que cohabitent tranquillement les voyageurs et les sédentaires? Ils voudraient dresser les uns contre les autres qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.

 

Les élus d'Anglet continuent dans ce contexte difficile à défendre une ligne républicaine: Refus de stygmatiser une communauté, respect scrupuleux de la loi par tous. Ils ne doutent pas que les angloys, par delà l'irritation légitime générée par la situation présente, sauront le comprendre.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 22:48

 

Au conseil municipal d'Anglet du 28 mai deux questions étaient à l'ordre du jour: la patinoire et la place des Cinq-Cantons. Deux gros projets.

 

L'opposition municipale explique que notre projet de réhabilitation de la place des cinq-cantons est dispendieux. A l'entendre, on pouvait faire des économies en se contentant de refaire le dallage.

Elle explique dans le même temps que notre projet de rénovation complète de la patinoire est sans ambition. Elle avait dans ces cartons un vrai et beau projet, avec un doublement de la piste de glace. 

 

Prodigues aux Cinq-Cantons nous serions donc pingres à la patinoire. Regardons les chiffres.

 

Pour la place des Cinq-Cantons, la municipalité précédente avait refait un bout de dallage devant l'office de tourisme. Coût: 226 euros du m2. Il en aurait coûté 1,4 millions pour refaire de la même manière toute la place, sans compter les emmarchements. Or, pour des raisons de sécurité, il fallait supprimer les marches isolées qui provoquent de nombreuses chutes, ce qui impose donc de reprofiler entièrement la place. Avec un surcoût important inévitable. Notre projet, qui coutera 2,8 millions d'euros prévoit en plus de tous ces travaux de sécurité le remplacement du bassin -également très critiqué car non protégé- par une "table d'eau" beaucoup plus sûre, la création d'une nouvelle halle plus grande que la précédente, et de nombreux nouveaux aménagements. Le prix global n'est donc pas exorbitant. Ajoutons que le rafistolage du dallage fait il y a trois ans doit déjà être repris...

 

A la patinoire le projet de la précédente municipalité datait de 2003. On peut se demander d'ailleurs pourquoi elle ne l'a pas mis en œuvre? Son coût: 10,5 millions d'euros HT soit 13,3 millions d'euros actualisé en 2010. Nous engageons des travaux plus modestes mais qui vont couter quand même entre 5,8 et 6,7 millions d'euros HT, en fonction des options retenues. Nous allons "économiser », si l'on peut parler ainsi, par rapport au projet de nos prédécesseurs, environ 7 millions d'euros. "Oui, mais nous avions obtenus des subventions, en particulier 3,5 millions d'euros de la CABAB" nous expliquent nos prédécesseurs. Fort bien, mais comme ils n'ont pas engagés les travaux en temps utile, ces subventions sont perdues. Nous nous faisons fort de récupérer celles de "jeunesse et sport" et du conseil régional. Pour la subvention de la CABAB, 3,5 millions d'euros, elle est définitivement perdue, le PPI (Plan Pluri-annuel d'Investissement) étant clos. Dommage. On devra se contenter de 1,9 million d'euros dans le nouveau PPI, beaucoup chichement doté. Au final cependant, c'est une opération qui coutera beaucoup moins cher que le projet que voulait mettre en oeuvre notre actuelle opposition.

De quoi financetr très largement la place des Cinq-cantons.

Il est, pour l'opposition, des rapprochements fâcheux!

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 11:17
Le coup d'éclat de Vincent Peillon, et le conflit qui l'oppose à la journaliste Arlette Chabot de France 2, à propos de son refus de participer à un débat avec Eric Besson illustre les difficiles relations entre le monde politique et le monde des médias. Je ne reviendrai pas sur cette affaire largement commentée par ailleurs. Je voudrais simplement clarifier les données de ce problème, pour moi, modeste acteur local de ce dialogue: Pourquoi les relations entre la presse et  les politiques sont-elles aussi compliquées?.

Si je m'interroge ainsi c'est que ces mêmes relations ne sont pas plus simples à Anglet qu'ailleurs. Les liens entre les médias et les politiques locaux sont complexes, faites de  sympathies, d'incompréhensions et de petits conflits au gré de l'actualité et des dossiers . Les logiques et les intérêts des politiques et des médias ne sont pas les mêmes. Il est donc normal que par moment il y ait du frottement.

Quel est l'intéret des politiques? celui d'expliquer leur politique. Une politique dont ils sont persuadés qu'elle est la meilleure puisqu'ils y consacrent toutes leurs énergies, puisqu'ils se sont mis au service de leurs concitoyens, avec passion et sans compter.
Sur un dossier précis, le plan de communication peut être complexes entre la concertation de proximité, l'information des  partenaires institutionnels et  des groupes de pression, en particulier les diverses associations. Il ne faut oublier personne, ménager les susceptibilités, éviter que certains ne se sentent instrumentalisés. Dans ce plan de communication, les médias sont un outil parmi d'autres, dont ils voudraient, de bonne foi, qu'elles comprennent leurs objectifs et les expliquent  à leurs lecteurs ou auditeurs.  Et cela selon leur calendrier.Certes, ils acceptent volontiers que des points de vue divergents trouvent leur place dans le nécessaire débat, mais il leur parait souvent que le gout du sensationnel, la valorisation de la polémique ou l'accent mit sur l'affectif et l'émotion plutot que sur l'argument raisonné, pervertissent leur message. Ils voudraient une presse "pédagogique", qui explique clairement leur politique.

La conception que les journalistes ont de leur mission est tout autre.Elle est d'apporter une information "plurielle", d'aller la chercher partout, loin des canaux officiels d'une communication formatée. Ils ne veulent pas être instrumentalisés par les politiques.
 Ils se veulent libres.
Il s'agit pour eux d'affirmer leur indépendance vis à vis des pouvoirs politiques et économiques. Tâche ô combien difficile, car il leur faut résister aux sollicitations venant de toutes parts, majorités et oppositions, sachant que tel courant, majoritaire ici donc à la gestion des affaires publiques, peut être dans l'opposition ailleurs. Ils considèrent qu'il est de leur mission de gratter sous le vernis de la communication politique, qu'il ont le devoir de bousculer les "plans de com".  Il leur faut aussi résister au lobbying des  groupes financiers qui disposent d'une logistique puissante pour imposer leurs intérêts... et  qui sont parfois des annonceurs publicitaires indispensables à la survie du média. Il leur faut lutter contre eux-mêmes enfin car pour être journaliste on n'en est pas moins citoyen, avec des opinions, qui consciemment ou inconsciemment colorent la vision des choses. Il leur faut essayer de mettre à distance leurs convictions, en même temps que de résister à "la pensée unique" autrement dit à "l'air du temps".Dans ces conditions, l'objectivité est un exercice difficile. En outre - ce que j'affirme ici sera sans doute contesté par les intéressés-  il faut vendre dans un monde très concurrentiel ou presses écrite, parlée et  télévisée sont confrontés aux nouveaux outils portés par internet. Il faut vendre, donc il faut attirer le chaland : le coup de coeur, la polémique, sont plus "vendables" que l'argument fondé sur la raison et des éléments techniques parfois complexes. L'accroche est plus facile. Alors la tentation est grande de les privilégier.

A ces raisons "objectives" il faut bien sûr ajouter les raisons subjectives, celles qui découlent des relations humaines qui se tissent nécessairement entre des individus amenés à se cotoyer et à travailler ensemble. Entre sympathies et malentendus ces relations apportent leur part d'irrationnel, d'humanité. De chaleur humaine et de conflit. Et cela n'est pas sans conséquence sur le traitement de l'information. 

Elu à Anglet j'ai le sentiment que le traitement que certain média accorde à l'action de la Municipalité n'est pas équitable. Sentiment subjectif? Certainement. Sentiment infondé? Peut-être; je ne le crois pas. Je laisse à chacun le soin de se faire une opinion. La sienne, qui ne sera ni la mienne ni celle du journaliste. 
Partager cet article
Repost0
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 22:03
Le débat lié à l'implantation annoncée de laminoirs à Tarnos, à quelques centaines de mètres de Blancpignon et de la Barre, pose une question de fond. Où doit-on implanter les usines polluantes?

acierie-vue-du-por-de-plaisance.jpg
Quelle est l"attitude écologiquement responsable?

Faut-il construire des acieries en Inde, où les conditions de travail infrahumaines et les salaires dérisoires permettent de produire à bas prix, sans respect aucun pour l'environnement... puis ramener ensuite en France les aciers produits, à des milliers de kilomètres du lieu de production, pour les transformer en produits manufacturés?
OU
au contaire, faut-il construire les acieries en France, près des usines de transformation, en respectant les règles environnementales européennes, là ou des lois sociales protègent les ouvriers, et où les salaires sont un peu moins indécents?

Les "circuits courts", économes en CO2, vantés à juste titre pour la défense de l'agriculture paysanne, n'ont-ils pas d'intérêt dans le secteur secondaire?
Poser la question, n'est-ce pas déjà y répondre?
Oui, pour l'emploi mais aussi pour l'écologie, il faut créer des emplois industriels chez nous, sur la cote basque.

Certes...
Mais ces usines nous polluent vraiment - les habitants de Blancpignon en savent quelque chose. Il faut donc se battre pour que les normes en vigueur soient réellement respectées, puis dans un second temps pour qu'elles soient encore durcies.
Mais les conditions de travail des salariés, derrière les fours et les laminoirs restent très dures et les salaires sont insuffisants. Il faut se battre là aussi, pour que cela change, au coté des salariés, mais aussi en s'opposant à la casse programmée du code du travail.  Refuser autant que possible les délocalisations qui induisent une concurrence insoutenable pour les travailleurs européens, c'est déjà lutter dans ce sens.
Refuser les délocalisations,  n'est-ce pas accepter d'abord de relocaliser chez nous?

Il est un argument fort pour s'opposer à l'emploi industriel ici et qui mérite qu'on s'y attarde : Il s'opposerait au développement touristique de notre région.
Le tourisme est indiscutablement une richesse. Mais doit-on tout y sacrifier? On sait les risques de dépendance économique, de fragilité sociale liée aux emplois saisonniers, d'acculturation des populations locales, qui accompagnent une politique basée sur le seul tourisme. Biarritz, oui, à l'évidence, est une ville touristique et doit le rester. Mais renoncer à un développement industriel sur le port de Bayonne relève d'une autre démarche. Ce serait renoncer à la diversité de nos ressources économiques.  La difficulté, et c'est notre problème à nous angloys, est d'organiser la cohabitation de ces deux économies aux frontières de leurs territoires.
C'est ce que nous essayons de faire en soutenant l'emploi industriel et dans le même temps en pesant de tout notre poids là ou nous sommes représentés, pour que les pollutions soient réduites au maximum.
Voilà pourquoi nous disons oui, par exemple, à l'implantation d'un laminoir à Tarnos, en assortissant notre accord de réserves de nature écologiques et sociales, tout en exigeant le respect de la réglementation par les Acieries de l'Atlantique qui continuent aujourd'hui encore, malgré des progrès, de polluer Blancpignon.


 

 

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 17:31
Il ya plusieurs manière de "faire de la politique".
Il y a tout d'abord une façon assez méprisante de considérer nos concitoyens. Pour affirmer sur eux un pouvoir, le décideur politique peut jouer sur la peur et l'égoïsme supposé du plus grand nombre.
Peur de l'étranger, peur du plus pauvre, peur de la grippe,  peur du changement, ...
C'est vrai, il y a des étrangers qui viennent se réfugier en France. Faut-il en avoir peur? Ou ne faut-il pas au contraire s'en réjouir car, bien accueillis, ils peuvent être une chance pour notre pays.
Oui, il ya de la pauvreté en France. Et cette pauvreté progresse au fil des politiques ultra libérales en vigueur depuis vingt ans. Il faut regarder cette réalité en face et faire preuve de solidarité pour la combattre, au lieu de la rejeter dans des ghettos, par peur de l'affronter.
Oui, il y a une pandémie de grippe en France. Ce n'est pas la première! Et lutter contre elle, est sans doute nécesssaire. Mais la dramatisation et la peur orchestrées autour de cette maladie n'ont-elles pas pour principale fonction de détourner l'opinion des vraies questions: l'emploi, la solidarité, l'éducation, la justice.

Ce qui est vrai au niveau national s'applique aussi au niveau local. Ici aussi, à Anglet, certains agitent les peurs. Il suffit que la municipalité avance un projet pour qu'aussitôt les tracts et les articles fleurissent qui inquiètent l'opinion par des affirmations fantaisistes, et flattent les peurs les plus irrationnelles. A Gaujacq on écrasent les crapauds, à Quintaou on va construire une horreur qui va dévaloriser le quartier, au Maharin on va provoquer des inondations et entasser les voitures...

En face de ses affirmations, il n'y a qu'une seule attitude responsable et digne: Faire confiance à nos concitoyens. Et tranquillement leur expliquer les projets, mieux, les bâtir avec eux dans une concertation loyale. Face aux démagogues, nous faisons le pari de l'intelligence et de la générosité. Nous n'oublions pas que nous avons été élus sur un programme de justice sociale et de développement durable de notre commune. Les électeurs nous ont montré qu'ils voulaient une ville d'Anglet plus belle bien sûr, mais aussi (et surtout?) plus solidaire. Vouloir "Anglet pour tous" c'est refuser de jouer sur les égoïsmes catégoriels, le repli sur son jardin, la peur de la nouveauté. Vouloir "Anglet pour tous" c'est affirmer le choix de la mixité sociale et générationnelle, c'est promouvoir des équipements culturels et sociaux ouverts au plus grand nombre, c'est accueillir de nouveaux habitants, ce qui suppose que l'on se  serre un petit peu pour les loger. Ce programme, que les angloys ont voulu est un programme généreux, à l'opposé du repli sur soi.

Aux angloys qui disent
- "Pourquoi changer, on est si bien comme ça!"
 les démagogues répondent
-  "Vous avez raison, refusons le changement".
 Nous expliquons au contraire
-  " Si nous ne faisons rien, la ville équilibrée et chaleureuse que nous connaissons aujourd'hui, va disparaitre sous le poids de la spéculation et du mur de l'argent. Pour qu'Anglet reste fidèle à elle-même il faut une volonté forte et une vision généreuse de l'avenir. Ensemble, réfléchissons à cet avenir commun."
C'est ce que nous essayons de faire, très modestement, dans les concertations que nous avons organisées autour des aménagements des places de la Bécasse et des Cinq-Cantons. C'est ce que nous voulons promouvoir en ouvrant au plus grand nombre la réflexion sur le devenir de l'écoquartier du Maharin. C'est le débat que nous voulons installer autour du logement social, qui n'est pas un handicap pour un quartier, mais une vraie chance, dans une ville qui voit les catégories le plus modestes de la population progressivement chassées vers la périphérie, faute de pouvoir se loger.

Face à la peur, instrumentalisée par certains, nous affirmons notre confiance dans la sagesse et le sens de la solidarité des angloys. C'est notre façon de "faire de la politique".
On nous accusera peut-être  de naïveté. Nous pensons, nous, que la confiance partagée est le meilleur moyen de préparer l'avenir. Ensemble.
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 14:34
Dans le dernier bulletin municipal, l'opposition de droite annonce à propos de la maison de retraite à l'étude sur le site du Maharin que "sa gestion serait confiée à une association des Landes". L'association visée est "l'association d'aide aux personnes agées" (ADAPA) qui gère aujourd'hui les maisons de retraite du Boucau et de Saint Pierre d'Irube, à qui Bayonne a confié récemment sa future maison de retraite, et que la municipalité d'Anglet a effectivement pressentie pour prendre en charge le futur EHPAD du Maharin. Cette association n'a aucun lien avec les Landes, à moins que ce département n'est subrepticement annexé Boucau et Saint-Pierre! Au fait, pourquoi ce qui vient des Landes serait-il marqué aux yeux de notre opposition du sceau de l'infamie? Parce que ce département est géré par la gauche?

Cette argument étant peu sérieux, l'opposition a cherché autre chose. Et elle a trouvé! La municipalité aurait choisi l'ADAPA parce que son directeur est l'ancien attaché parlementaire de Jean Espilondo. Que ce directeur ait été il ya plusieurs année attaché parlementaire du député Espilondo, c'est exact. Il est exact aussi de dire que son président est un ancien élu UMP du BOUCAU. Si nous avons choisi l'ADAPA, ce n'est pas parce que son directeur est de gauche, ce n'est pas parce que son président est de droite, c'est pour une raison bien simple et que chacun comprendra: les maisons de retraite qu'elle a en charge sont bien gérées. Les compétences de son directeur et de son président sont reconnues unanimement, au Boucau (ville de gauche), à Saint-Pierre d'Irube (dont le maire est de sensibilité abertzale) et à Bayonne (gérée par une majorité UMP-MODEM). En faisant de ce choix une affaire politicienne, l'opposition municipale ne se grandit pas.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Jean-Pierre Voisin
  • : Jean-Pierre Voisin, adjoint au maire d'Anglet de 2008 à 2014 en charge de l'urbanisme, livre ici son point de vue sur les dossiers locaux et dialogue avec les angloys. Ses propos n'engagent que lui-même.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens