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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 19:43
Que nous disent les slogans de campagne?

Deux listes, deux slogans:

- Le choix c'est Anglet proclame l'une

- Anglet, l'avenir avec vous,affirme l'autre.

Que nous disent-ils des listes qui s'en réclament et du programme qu'elles vont nous présenter?

Le choix c'est Anglet.

Voilà un slogan, celui de Monsieur Olive, en forme d'évidence. Dans l'élection municipale qui arrive Il s'agit d'Anglet, tous les électeurs l'ont compris. Mais pour faire quoi? Et comment? On n'en saura rien... il faudra attendre. Pour l'instant on a surtout entendu parler du passé. De Victor Mendiboure qui fut assurément un bon maire, pour son temps, celui des années soixante-dix et quatre-vingt, un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaitre ; et de la jeunesse de la tête de liste qui est né et a grandi à Anglet. C'est sympathique, est-ce suffisant?

"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage - chantait Du Bellay - ... et puis est retourné plein d'usage et raison vivre entre ses parents le reste de son âge". Et le philosophe contemporain Michel Serre, d'affirmer en écho dans "le tiers instruit" : "Qui ne bouge n'apprend rien".

Anglet n'est pas une île déserte ou chacun vie en autarcie. Au coeur de l'agglomération, ouverte aux quatre vents du monde, Anglet est une ville moderne qui exporte ses avions, ses planches de surf "écolos" et son savoir-faire, une destination qui accueille des touristes venus du monde entier. Anglet, la petite Californie, est une ville en permanente évolution qui accompagne - et parfois devance - les mutations du monde. Dans ce contexte, n'avoir jamais quitté Anglet pour un élu, est-ce vraiment un atout?

Anglet, l'avenir avec vous.

Un slogan ne peut tout dire, il montre simplement une direction. Ici, le slogan de l'équipe sortante nous dit qu' il s'agit de l'avenir. Important de le préciser quand certains nous parlent surtout du passé. Et cet avenir ne se construira pas par l'action de la seule équipe municipale, aussi dynamique soit-elle, mais "avec vous" . C'est à une mobilisation de toutes les forces vives que ce slogan appelle. Il affirme: "Quand vous nous aurez élus, nous comptons sur vous pour construire ensemble un avenir meilleur, pour notre ville, pour nos enfants". Le programme? il arrivera en son temps, mais le bilan des six années écoulées montre un chemin.

Est-ce à dire que le passé est sans intérêt? Non bien sûr, et nous l'avons montré en annexant au PLU un inventaire du patrimoine naturel et bâti, pour mieux préserver la mémoire de notre ville. Ce passé, notre passé, doit être connu, valorisé, pour construire un avenir qui nous ressemble, un avenir qui nous rassemble!

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:00
Début de campagne.

Certains de mes amis se sont étonnés de ma faible production sur ce blog depuis quelques semaines. Il est vrai que j'ai peu écrit depuis trois mois. Explication.

Nous venons de vivre une période de pré-campagne pendant laquelle je n'ai pas voulu que des dossiers importants en cours soient préemptés par quiconque - majorité ou opposition municipale - au risque de compromettre leur bon avancement.

Aujourd'hui nous changeons de période et allons rentrer en campagne électorale: je mêlerai ma voix au débat démocratique qui va s'ouvrir mais chacun l'aura compris, mon engagement au coté de Jean Espilondo modifiera le statut de ce blog. Certes, je ne changerai pas de méthode: je m'efforcerai comme je l'ai fait depuis le début, d'expliquer la politique suivie par la majorité municipale avec des arguments de fond, évitant autant que possible les polémiques médiocres. Les angloys méritent des débats de qualité, loin des slogans trop simplistes pour rendre compte d'une réalité complexe. Mais je déborderai sans doute plus souvent de mon strict champ de compétence - l'urbanisme et le logement - pour me saisir d'autres questions.

Cette question par exemple, d'actualité: Faut-il désaisir Anglet de la gestion de la nouvelle salle Quintaou pour la confier à un organisme extérieur, par l'intermédiaire d'une DSP (délégation de service public), comme on a cédé à VEOLIA la gestion des transports en commun, ou à la Lyonnaise des eaux la gestion de l'eau potable? Cette salle, au service des angloys, doit-elle leur échapper? Cette proposition de Claude Olive pose une question de fond: la marchandisation de la culture! Car, si j'ai bien compris, l'objectif est de faire des économies, autrement dit de rentabiliser un équipement culturel. Donc de choisir des spectacles en fonction de leur rentabilité attendue, et de fixer en conséquence les prix des places. Que pensent de cette solution les 800 abonnés, et les 10 000 spectateurs qui ont acheté leur billet pour un spectacle de la saison qui démarre?

Je reviendrai certainement sur ce sujet capital pour analyser les conséquences d'une DSP. Mais ma première réaction est un refus indigné: Après avoir combattu la salle par tous les moyens, veut-on, maintenant quelle est là, la confisquer aux angloys?

"La culture coûte cher? Essayez l'ignorance" affirmait déjà Lincoln.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:52
Des vaches sur la plage!

Des vaches à la Barre. Une habitude maintenant, puisque depuis cinq ans la FDSEA organise une rencontre entre agriculteurs et estivants avec "terroirs à la plage", une manifestation où des producteurs viennent présenter les animaux de la ferme et leurs produits.

Ce 21 août sous le chapiteau on pouvait ainsi déguster fromages,vins, jambons et pâtés, piments d'Espelette et piments doux, tout en s'informant sur les joies et les difficultés de la profession de paysan.

Dans son mot d'accueil, le président de la FDSEA Jacques Lateulère (photo ci-contre) insistait sur la nécessité de recréer du lien entre le monde rural et les citadins. Il rappelait quelques chiffres: les ménages ne consacrent que 12 % de leur budget pour se nourrir, et dans ce pourcentage une faible partie revient aux producteurs eux-mêmes.

Dans ma réponse, au nom du maire d'Anglet, je redisais toute l'importance de l'agriculture dans l'économie locale et dans l'aménagement du territoire. Il faut préserver les terres agricoles menacées par l'étalement urbain. Et cela est vrai pour Anglet aussi, une ville qui a une tradition maraîchère forte. J'ai rappelé que notre politique encourageait les circuits courts et les produits de qualité, en particulier pour l'approvisionnement de la cantine scolaire ; que les marchés de Quintaou et de Biocéan - ce dernier se tient tous les samedis sur le même site de la Barre ou nous nous trouvions - accueillent de nombreux producteurs locaux ; que les AMAP sont actives sur Anglet ; et que dans notre nouveau PLU nous rétablissons 20 hectares en zone agricole, là ou le précédant PLU n'en prévoyait aucun!

L'avenir de notre agriculture ne dépend pas que des agriculteurs, il ne se joue pas seulement dans les territoires ruraux. il suppose la mobilisation de tous, paysans et citadins, campagnes et villes ensemble. Anglet se doit de jouer la carte de l'agriculture péri-urbaine pour préserver son identité, valoriser ses paysages et participer à la reconquête des consommateurs pour une nourriture saine, produite au plus près de nos assiettes. Ce que Jacques Lateulère résumait par une formule, "de la fourche à la fourchette!".

Un paysage de la campagne landaise? Non, le Refuge, au coeur d'Anglet.

Un paysage de la campagne landaise? Non, le Refuge, au coeur d'Anglet.

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 23:18

Le conseil municipal du 11 juillet était appelé à donner son avis sur le projet de SCOT, arrêté en conseil syndical le 13 mai.

Le SCoT s'impose aux PLU.

Commençons par rappeler ce qu'est le SCOT. Le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) est un document qui définit les grandes orientations en matière d'aménagement sur un bassin de vie. Pour ce qui nous concerne, le SCOT de l'agglomération bayonnaise et du sud des Landes regroupe 48 communes autour de l'agglomération du BAB. Ce SCoT vient d'être "arrêté", c'est à dire que le document va être soumis à enquête publique et est proposé pour avis aux administrations et aux collectivités avant son approbation définitive. Les PLU des communes doivent être conformes au SCoT. Ils devront donc si nécessaire être modifiés pour être compatibles avec ce dernier.

Les incohérences de l'opposition municipale.

En conseil syndical, Jacques Veunac, élu d'opposition angloy, avait voté pour le SCoT. On aurait pu penser qu'il allait confirmer son vote en conseil municipal; il n'en a rien été! il a expliqué que son groupe d'opposition s'abstiendrait. Il a justifié cette position par trois raisons.

La première est importante: Il conteste "la densité", un moyen mis en avant par le SCoT pour lutter contre l'étalement urbain, et il lui oppose le "Vivre ensemble". Or le SCoT conjugue ces deux notions en insistant sur la nécessité d'aménager des espaces publics de qualité, des lieux de rencontre en coeur de ville ou de village. Pour le SCoT, la densité si elle est bien traitée, elle peut prendre d'ailleurs des formes urbaines différentes selon le contexte, est au service de l'urbanité. Il rappelle d'ailleurs que nos villages traditionnels étaient très denses. On peut s'étonner que ce refus d'une densité intelligente qui heurte la conscience de notre collègue en conseil municipal, ne l'ait pas empêché d'approuver le SCoT deux mois plus tôt, en conseil syndical, et cela sans aucune réserve.

La deuxième et la troisième raisons qui justifient pour Jacques Veunac son abstention et celle de ses amis sont plus inattendues. Ce n'est pas le SCoT lui-même qui les gênerait affirme-t-il mais la note de synthèse annexée à la délibération qui formule l'avis favorable de la commune. Et il enfonce le clou: il dénonce aussi le fait que les "recommandations" formulées par Anglet en complément de cet avis favorable n'aient pas été communiquées à l'opposition.

L'opposition lit-elle les délibérations?

Or que contient cette note de synthèse? Deux choses. Elle rappelle d'abord que "le SCoT propose un aménagement harmonieux de l'aire urbaine, en adéquation avec les principes du développement durable et s'inscrit dans une grande proximité avec les orientations du PLU (d'Anglet) approuvé le 14 Juin dernier". Elle détaille ensuite "les recommandations" que formule notre commune pour améliorer -sur deux points de détail - la rédaction du document. Il apparaît donc évident que l'opposition qui regrette de n'avoir pas eu en main "les recommandations", n'a pas lu la note de synthèse qu'elle conteste! Ce n'est pas sérieux.

En fait, et je l'ai rappelé dans mon introduction au débat qu'on trouvera ci-dessous, le SCoT et le PLU s'appuient sur les mêmes principes du développement durable. L'opposition qui a combattu le PLU n'a pas voulu approuvé un SCoT qui justifie amplement les orientations du PLU.

Le SCoT et le PLU partagent les mêmes valeurs.

Voici donc mon intervention en conseil, introduisant le débat:

"- Je dois tout d'abord constater la grande qualité du document proposé par le conseil syndical du SCOT, accompagné par l'Agence d'Urbanisme Atlantique Pyrénées (AUDAP). Il est le fruit d'un long travail, élaboré sans esprit partisan par les élus des 48 communes, toutes tendances confondues. Il faut remercier tous ceux qui, conscient des enjeux pour l'aménagement à venir de notre territoire, ont su élever les débats et négocier les compromis nécessaires.

En résumé, quelles sont les grandes orientations du SCoT?
  • Lutter contre l’étalement urbain pour réduire la consommation foncière des espaces naturels et des terres agricoles.

Depuis 10 ans, chaque année, l'urbanisation consomme 125 hectares d'espaces naturels et de terres agricoles. Soit en 10 ans 1250 Ha, plus que la surface de la commune de Biarritz! L'objectif ambitieux du SCoT est de ramener cette consommation à 70 Ha par an, ce qui suppose une autre façon de construire la ville.

  • Loger la population existante et nouvelle

Le SCoT prévoit qu'à l'horizon 2025 notre territoire devra accueillir 35 000 habitants supplémentaires et qu'il faudra en conséquence construire 31 500 logements. Il ne s'agit pas d'un objectif, mais bien d'une prévision, constatant l'attractivité de notre territoire depuis 20 ans. La population nouvelle devra être accueillie par l'agglomération littorale, mais aussi par les petites villes de l'intérieur et même par les villages. L’exigence de mixité sociale est rappelée et des objectifs fixés.

Le PLH de l'agglomération qui prévoit pour Anglet la construction de 350 logements/an est confirmé.

  • Lier habitat et mobilité et densifier la ville dans les secteurs les mieux desservis par les transports collectifs.

Notre choix de densifier la ville le long des axes de transport en commun pour mieux préserver les quartiers pavillonnaires et les espaces naturels est ainsi conforté.

  • Développer l’activité économique dans les centres urbains.

Il faut éviter que nos activités économiques soient transférées loin des zones d'habitats. On doit lier activités économiques et habitat pour réduire la longueur des déplacements quotidiens. L' augmentation de la surface dédiée aux activités économiques dans notre PLU va dans ce sens.

  • Préserver la biodiversité, les paysages naturels et l’agriculture, y compris périurbaine.

Rappelons que dans cet esprit nous augmentons de 55 Ha les espaces naturels dans notre PLU, et que nous créons 21 Ha de secteur agricole.

Approuver le SCOT c’est approuver par exemple les phrases suivantes, extraites du DOO (document d’orientations et d’objectifs) :
  • « Dans le PLU, [il faut] augmenter la densité d’occupation et les droits à bâtir dans l’enveloppe de la centralité »
  • « Dans le PLU [il faut] identifier les secteurs bien desservis par les transports collectifs et renforcer leur développement en densification ou en épaississement. »

On constate une parfaite concordance entre les orientations et les objectifs du SCOT d’une part, le règlement de notre PLU, récemment voté à l’agglomération d’autre part. Ce n’est pas le fruit du hasard.

Les documents ont été établis conjointement : les rédacteurs du PLU connaissaient les travaux du SCOT, et vice-versa, les auteurs du SCOT – c'est-à-dire les techniciens du syndicat et les urbanistes de l’AUDAP - étaient informés des dispositions envisagées pour le règlement du PLU. Les deux documents se sont mutuellement influencés. Dois-je préciser que membre du bureau du SCOT et Président de l’Agence d’urbanisme, j’ai suivi de très près les travaux d’élaboration du SCOT.

J’ai ici un florilège de citations du SCOT, montrant comment les recommandations du SCOT sont déjà inscrite concrètement dans notre PLU . Je pourrai les reprendre si nécessaire.

Cela concerne :

  • La densité urbaine et le lien entre mobilité et habitat.
  • Les déplacements alternatifs à la voiture : transport en commun et modes doux.
  • La production de logements sociaux, locatifs ou en accession à la propriété.
  • Le développement économique : industrie, tourisme commerce…, le port.
  • La biodiversité.
  • Les espaces naturels et agricoles.
  • Le littoral.
  • L’hydraulique,
  • Le patrimoine naturel et bâti.

Ce qui me semble évident : Le SCOT comme notre PLU s’appuie sur les principes de l'aménagement et du développement durable.

Les principes directeurs de ces deux documents sont les mêmes. Si vous avez approuvé le PLU d’Anglet, vous ne pourrez qu’approuver ce SCOT. Si vous contestez le PLU dans son contenu, et si vous approuvez ce SCOT – ce dont je me réjouirai - il faudra nous expliquer en quoi le PLU est contraire aux orientations de ce SCoT."

On sait que, pour s'éviter cet exercice, l'opposition a finalement choisi de ne pas approuver le SCoT, reniant ainsi le vote de Jacques Veunac en conseil syndical du SCoT deux mois plus tôt.

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 18:43
Pronostics du Point: désir et réalité...

L'hebdomadaire le Point dans son dernier numéro, présente une enquête sur "ces 25 villes qui pourraient basculer à droite". Parmi elles, Anglet. Le Point commente:

- Malgré un bilan souvent apprécié, le maire aura du mal à conserver une ville dirigée par la droite pendant 50 ans. D'autant qu'il y aura des défections dans son camp (deux listes à gauche concurrentes) et surtout que l'UMP, l'UDI et le MODEM se sont unis derrière Claude Olive, consacré par une primaire locale.

En résumé, selon le Point:

- Le maire, Jean Espilondo a fait du bon travail

- Mais Anglet est une ville de droite,

- et en outre la gauche est divisée, la droite est unie.

Le Point aurait gagné à croiser ses sources. Il est évident que l'hebdomadaire voit Anglet avec les lunettes bleues de l'UMP. Alors complétons.

Le bilan?

Ce bilan est apprécié, dit le Point. Dont acte. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir dans les mois à venir.

Anglet est une ville de droite?

Ce n'est pas aussi évident que le laisse entendre le Point.

Certes, le dernier maire estampillé à gauche avant Jean Espilondo est François Dommain. Élu en 1937, il fut destitué par Pétain en 1941 avant d'être arrêté. Rétabli dans ses fonctions en 1944, il fut ensuite réélu jusqu'à sa mort en 1952. Les angloys, quand ils ont un bon maire au caractère bien trempé, n'hésite pas à lui faire confiance! François Dommain, républicain laïc en terre démocrate chrétienne, en est la preuve. Depuis la droite a-t-elle gouverné sans partage notre bonne ville d'Anglet, comme l'écrit le Point? Ce n'est pas si simple! En 1971, Victor Mendiboure gagnait la mairie à la tête d'une coalition de centre-gauche ou les socialistes, adhérents ou proches de la SFIO étaient largement représentés. Citons entre autres André Graciannette, Louis Renaud, André Castéra, Pierre Bellio et ... Robert Lagareste, l'actuel adjoint aux affaires sociales de Jean Espilondo.

Plus récemment, sous l'étiquette PS, Jean Espilondo a été élu conseiller général à deux reprises dans le canton d'Anglet nord, qui regroupe en particulier les quartiers résidentiels du littoral: Chiberta, le Refuge et les Cinq-Cantons. A priori pas des bastions de gauche! Certes, ce canton a basculé à droite en 2010, mais d’extrême justesse, Jean Espilondo ayant choisi de ne pas se représenter pour se consacrer totalement à sa fonction de maire. Et toutes les élections nationales récentes ont donné, sur l'ensemble de la commune, une majorité à la gauche. Une analyse fine sur la durée montre que depuis trente ans l'électorat angloy a progressivement glissé vers la gauche. Conclusion: Il n'y a pas de déterminisme droitier à Anglet.

Une droite unie?

Selon le point, la gauche serait divisée, la droite serait unie. Curieuse lecture. Le Point annonce deux listes à gauche. Rappelons que c'était le cas en 2008 avec une liste d'extrême gauche. Pour 2014, personne à ma connaissance ne s'est déclaré.

A droite par contre la division semble consommée, comme le quotidien Sud-ouest le fait remarquer dans sa rubrique Brouillarta du 11 mai, avec la candidature annoncée du dissident Jean-Baptiste Mortalena. Celui-ci se réclame de l'UDI et conteste les primaires de la droite à laquelle il n'a pas été invité à participer. Très actif, réussira-t-il son pari de peser au premier tour pour s'imposer au second ? Autre difficulté pour la droite: les abertzales (nationalistes basques) qui avaient fait liste commune avec elle dès le premier tour en 2008, présenteront leur propre liste en 2014, sur une ligne de gauche.

Primaire, l'arlésienne!

L'UMP Claude Olive aurait été désigné au cours d'une primaire, nous dit le Point. Primaire dont les angloys ont appris l'existence après qu'elle se soit tenue (1). Péripétie politicienne? Sans doute. Mais qui en dit long sur la capacité à organiser la démocratie participative de l'UMP locale.

Je suggère donc à l'hebdomadaire le Point de venir se renseigner sur le terrain, au lieu de se contenter des informations diffusées par des bureaux parisiens proches de la droite. Pour ne pas prendre ses désirs pour la réalité.

(1) Mais a-t-elle vraiment eu lieu? Dans le quotidien Sud-ouest du 27 janvier, Claude Olive annonçait que des primaires désigneraient le candidat de la droite "courant février". Or le 20 février il affirmait dans ce même journal que ces primaires avaient eu lieu... le 6 décembre! Ce qu'il ignorait visiblement le 27 janvier.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 14:11
Faut-il une charte architecturale pour le pays basque

Faut-il écrire une charte de bonne conduite architecturale pour ne pas "diluer l'authenticité du pays basque", comme le propose Odile de Coral, maire d'Urrugne? La question est intéressante et mérite discussion. Dans un article paru dans ce blog le 10 septembre 2011 et intitulé "Quelle architecture pour Anglet" j'ai posé quelques éléments du débat.

Je ne reviendrai pas sur ce que j'écrivais alors. Je me contenterai d'ajouter quelques remarques. Il me semble tout d'abord que la problématique ne se pose pas dans les mêmes termes dans les villages du pays basque et sur le littoral. Autant les premiers affirment une identité architecturale originale et relativement homogène, autant le littoral largement ouvert à des influences extérieures affiche un éclectisme difficile à encadrer. Autrement dit, rédiger une charte qui propose quelques conseils pour aider l'architecture contemporaine à s'inscrire dans une tradition locale est peut-être possible pour des villages comme Ascain ou Espelette. Cela me parait impossible sur l'agglomération littorale. Quand on regarde les bâtiments que nous avons repérés dans l'inventaire du patrimoine angloy annexé au PLU, on constate une diversité de styles, de matériaux et de couleurs qu'il semble impossible de mettre en fiche.

Par exemple: La villa Primkipo, de style "mauresque", côtoie à Chiberta la villa Arguia, magnifique exemple de l'art déco (photo ci-dessous). Auraient-elles vu le jour si une charte avait encadré la créativité des architectes dans l'entre-deux guerres? En quoi, la villa Bidart au carrefour d'Anglet Saint Jean (photo en tête d'article), ou la villa néo-gothique Sofia, avenue de Biarritz sont-elles basques? Nul pourtant ne les remet en cause.

Faut-il renoncer cependant à conseiller les constructeurs pour qu'ils produisent une belle architecture ? Tout bâtiment s'inscrit dans un environnement; comment contribue-t-il à la qualité du paysage urbain? C'est pour répondre à cette question que la municipalité d'Anglet a demandé au cabinet OBRAS qui l'a accompagnée dans l'élaboration du PLU et qui fait aujourd'hui fonction d'architecte-conseil, de rédiger un fascicule complémentaire du PLU pour aider architectes et particuliers dans l'approche sensible du paysage. Comment prendre en compte dans un projet, la topographie des lieux, l'orientation, la végétation et les constructions environnantes? Comment traiter la place de la voiture, les accès et les stationnements?... Faut-il aller plus loin et interdire - par exemple - les toitures terrasses, ou certains matériaux ? Faut-il imposer des couleurs? Cela me parait incompatible avec la diversité présente de l'architecture de l'agglomération littorale.

Certes, il y a des modes qui m'exaspèrent un peu. je n'ai rien contre les toitures terrasses, mais ne plus faire que ça est excessif. Le bois est un beau matériau... s'il est bien utilisé et bien choisi : Mais on voit aujourd'hui des réalisations intéressantes gâchées par des revêtements en bois de mauvaise qualité qui noircissent rapidement. Je ne crois pas qu'un règlement permettrait de traiter ces erreurs. L'éducation du public à une belle architecture, le dialogue avec les professionnels me paraissent plus pertinents. En ce domaine comme dans beaucoup d'autre la pédagogie vaut mieux que le règlement. En architecture comme en politique je choisis la confiance appuyée sur le débat plutôt que la défiance. De ce point de vue, je voudrais souligner l'intérêt du cycle de conférences Médiarchi animé par Caroline Mazel à la médiathèque d'Anglet. La prochaine, le 15 mai à 18h traitera de "l'art déco, art du juste milieu". L'art déco? on est au coeur du débat!

La villa Arguia, avenue des crêtes à Anglet. Bel exemple d'art déco.

La villa Arguia, avenue des crêtes à Anglet. Bel exemple d'art déco.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:40

 

Le conseil municipal de ce 20 mars 2013 a abordé plusieurs dossiers importants. Reprenons-les, sereinement, en évitant la polémique inutile.

Le compte administratif 2012.

Le compte administratif 2012 permet de constater la bonne execution du budget. Fin 2012 ou en sommes nous?

Les dépenses de fonctionnement: Elles augmentent sensiblement essentiellement à cause des frais de personnel. La municipalité a peu embauché mais les augmentations des charges, la nouvelle grille des primes négociée en 2011 plus équitable, et le traditionnel GVT (glissement vieillesse technicité) dû au vieillissement des personnels municipaux explique pour une bonne part cette évolution. Tout le monde est d'accord cependant pour constater la nécessité de contenir ce châpitre, même si les dépenses en personnel d'Anglet se situe 30 % en dessous de la moyenne des villes de même importance.

Les dépenses d'investissement: Avec 22 millions d'euros en 2012 elles n'ont jamais été aussi importantes. A comparer aux 8 millions d'investissement de 2008. C'est bon pour l'emploi dans le secteur du BTP, c'est bon pour l'avenir car la ville s'équipe et se modernise. C'est trop affirment certains: en période de crise, il faut selon eux réduire la voilure. De mon point de vue c'est le contraire qu'il faut faire. Car l'investissement porte l'emploi. Moins d'investissement c'est plus de chômeurs! Et notre ville grandit ce qui suppose dès aménagements pour qu'elle soit toujours aussi agréable à vivre. L'argument vaudrait si la ville s'endettait lourdement pour investir. Ce n'est pas le cas, on va le voir maintenant, car la ville autofinance largement ces investissements.

Encours de dette 2La dette: près de 10 millions d'euros d'autofinancement et un montant de subventions élevés, la ville a peu emprunté en 2012, 2,5 millions d'euros présisément. Mais dans le même temps elle a remboursé 1,8 millions d'euros du capital de sa dette passée. Au final la dette s'est accru de 0,7 million d'euros, ce qui correspond à l'inflation. Elle est restée stable en euros constants. La ville d'Anglet est, de beaucoup, la moins endettée des communes de l'agglomération.

L'opposition municipale ne conteste pas vraiment ces chiffres - dont elle s'attribue le mérite (1) - mais considère, comme je viens de l'écrire, qu'il convient de baisser l'investissement, car dit-elle "les investissements d'aujourd'hui font les dépenses de fonctionnement de demain". C'est vrai, mais en partie seulement. Exemple: l'investissement consacré à une pelouse synthétique au stade de Girouette, se traduira par des économies de fonctionnement,en personnel et en fourniture, car une telle pelouse ne nécessite aucun entretien. La création de trottoirs pour la sécurité des piétons,la ville fait un gros effort dans ce domaine, ou la mise aux normes "handicapés" des bâtiments publics, ne créront pas de nouvelles charges d'entretien. C'est vrai par contre pour la future salle culturelle, mais ni plus ni moins que pour la salle de 500 places que la municipalité Villenave avait programmée, qui coutait aussi chère que la salle de Quintaou (2). Il faut veiller simplement à maitriser ces dépenses de fonctionnement qui ne doivent pas augmenter plus vite que les recettes, lesquelles progressent automatiquement au fur et à mesure que de nouveaux angloys-contribuables arrivent sur la commune. Et on sait que depuis 50 ans, la population progresse très régulièrement. 

 

L'écoquartier du Maharin.

Maharin Babled 2Les nombreuses études nécessitées par l'écoquartier avancent - trop lentement à mon grè - en lien avec les services de l'Etat qui exercent une tutelle vigilante. Le projet a évolué aux marges depuis que l'avant-projet a été présenté en conseil municipal fin 2011, pour répondre aux attentes de la DREAL (3). Un bâtiment a été supprimé car placé dans un secteur sensible pour la biodiversité, ramenant le nombre de logements à 270 environ, au lieu de 280. La plaine inondable a été agrandie, les espaces sanctuarisés pour la faune couvrent désormais 1,8 hectares soit près de 25 % de la surface totale. 80% du site restera à l'état naturel. Le projet a donc été "verdi" un peu plus.

perspective1 13 09 2011L'opposition a vivement critiqué le projet, dans une zone humide qu'il aurait fallu - selon elle - préserver de toute construction. Un argument difficilement recevable de la part d'élus qui ont autorisé la construction de la résidence Argi Zabal (visible sur le bas de la photo ci-contre) juste en amont, sur le ruisseau qu'on a busé pour l'occasion; et qui avaient élaboré un PLU, en 2004, qui permettait de construire 600 logements en cet endroit. M. Veunac a évoqué Venise, et plaint par avance les malheureux habitants d'un quartier isolé, sans médecin ni commerce. La démonstration m'étonne un peu de sa part, lui qui après Argi Zabal avait choisi le Maharin pour y installer la maison de retraite aujourd'hui en construction (dessinée en blanc sur la droite de la photo). L'intérêt de cet écoquartier est justement de s'insérer dans un tissu urbain parfaitement desservi en équipements publics, commerces et transports en commun. 

L'opposition a  voté contre le budget de l'écoquartier, très logiquement puisqu'elle y est opposée. Un budget qui s'équilibre et s'équilibrera en dépenses et en recettes: le projet ne pèsera en rien sur les finances d'Anglet, puisque les recettes - vente des terrains et subventions - financeront toutes les dépenses.

Je persiste à penser que cet écoquartier, qui permettra de loger près de 300 familles, est un beau projet pour Anglet.

La salle de spectacle.

La salle de spectacle s'est invitée une nouvelle fois dans le débat par le truchement d'un modeste avenant pour travaux supplémentaires de 70 000 €. L'opposition a bien sûr voté contre ce qu'elle considère comme une nouvelle augmentation du coût de la salle. Or cette augmentation est inférieure à la marge de 100 000 € pour travaux supplémentaires que nous nous étions donné en votant le budget global au dernier conseil. Le prix global de la salle est donc inchangé.

perspective-march--1-.jpgMais cette délibération a été l'occasion d'une passe d'arme entre l'opposition et Guy Mondorge,adjoint délégué à la culture. Madame Cazaux a une nouvelle fois contesté l'architecture. Je renvoie aux articles que j'ai consacrés sur ce blog à cette question (4) car aucun argument nouveau n'a été avancé. Ses collègues ont longuement contesté le coût de la salle, sa jauge, son utilité. Rien de très nouveau là aussi. Et Guy Mondorge a redit ce qu'il a déjà expliqué , précisant en outre que le personnel qui la fera fonctionner est déjà en place, à l'exclusion du directeur qui en aura la responsabilité administrative et culturelle (le directeur technique est en fonction et suit le chantier depuis le début). 

Un conseil municipal fort long, 4h30, preuve s'il en est besoin que le maire laisse l'opposition largement s'exprimer.

(1) La municipalité Villenave avait héritée d'une situation assez catastrophique avec un ratio d'endettement de plus de 12 ans. Elle l'a ramené à 3,2 ans en 2008, ce qui est un bon chiffre. En 2012 nous affichons ce même ratio de 3,2, malgré un investissement record.

(2) On estime que le fonctionnement d'une salle coûte chaque année le dixième de l'investissement pour sa construction.

(3) DREAL: Direction régionale pour l'environnement, l'aménagement, et le logement. 

(4) voir sur ce blog l'article "de Blokhaus en cageot..."

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 10:52

Dire que nous vivons dans un monde globalisé où ce qui se passe à l'autre bout de la planète a des conséquences dans notre vie quotidienne ici, c'est énoncer une banalité. Mais il est rare que des évênement lointains retentissent aussi fort dans notre quotidien angloy que ceux qui secouent aujourd'hui l'Afrique, au Mali et en Algérie.

130118 z981c mali-carte-konna sn635Konna, sur le fleuve Niger. La ville qui commande la route de la mythique Tombouctou, était tombée au main des terroristes islamistes, ouvrant la voie vers Bamako. Quand nous l'avons appris, Ibrahima Kampo, le chef coutumier de la ville malienne, venait de quitter Anglet après avoir inauguré la salle "Konna" dans la nouvelle Maison pour tous. Car les liens personnels et institutionnels qui unissent Konna et Anglet sont forts. Une "maison d'Anglet", espace culturel et social, a été construite à Konna il y a deux ans par les étudiants de l'ISABTP avec - entre autres - le soutien actif de la municipalité. En lien avec le théatre du Versant de Gaël Rabas, nous entretenons un jumelage culturel actif.Nous aimons Konna et ses habitants: le drame qu'ils vivent nous touche au coeur. Aujourd'hui la ville aurait été reconquise par les troupes malienne et française. Nous nous en réjouissons car la sécurité des habitants sera ainsi assurée. Mais la situation reste fragile. En dévoilant une banderole sur la façade de la mairie, le maire d'Anglet Jean Espilondo a voulu marquer notre soutien à nos amis de Konna. Ils     peuvent compter sur l'aide et la solidarité des angloys.

le-desert-a-In-Amenas.jpgIn Amenas, au coeur du désert algérien. Une région que je connais un peu pour avoir vécu plus d'un an à Ouargla, un peu plus au nord. Quel lien y a-t-il entre ce site industriel gazier au fond du sahara et notre ville d'Anglet? Aucun à priori. Et pourtant! La dramatique prise d'otages par d'autres terroristes islamistes, sans doute en réaction à ce qui se passe au Mali, nous touche directement. Un restaurateur angloy, Yann Desjeux, figure parmi les victimes. Tous les angloys se sentent concernés et disent leur amicale soutien aux proches de M. Desjeux.                   Image du désert près d'In Amenas

Ainsi, par deux entrées différentes, la ville d'Anglet se trouve directement touchée par le combat qui s'engage aujourd'hui contre les terroristes djihadistes en Afrique subsaharienne. Combat vital pour ce continent mais aussi important pour la sécurité de l'Europe. 

La bataille de Konna et la mort de Yann Desjeux nous rappelle, à nous angloys en particulier, que dans notre monde globalisé, les enjeux stratégiques mais aussi les solidarités dépassent les frontières.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 19:25

L'Express vient de publier un dossier très intéressant intitulé "Pays basque Béarn, où vivent les riches? Où vivent les pauvres?" Et l'hebdomadaire a classé les communes en fonction des revenus de leurs habitants.(1)

Anglet est dans le top 5 des 63 communes de plus de 500 habitants recensées au Pays Basque. Avec un revenu de 21179 € par unité de consommation, notre ville prend la 4ème place des communes les plus riches, derrière Bassussary, Arbonne et Arcangue, mais nettement devant Biarritz (16ème), Saint-Jean-de-Luz(24ème) et Bayonne (48ème). Que penser de ce classement?

L'Express explique l'aisance des habitants de certaines communes par deux facteurs: la présence de seniors aisés mais aussi celle d'actifs ayant des revenus élevés liée à des implantations d'entreprises industrielles  à haute valeur ajoutée. A Anglet nous cumulons ces deux facteurs. La qualité de notre cadre de vie, notre littoral, nos quartiers pavillonnaires verts, attirent assurément une population aisée, déjà bien installée dans la vie. Mais nous avons aussi des entreprises aéronautiques dynamiques,employant de nombreux cadres et une main d'oeuvre très qualifiée donc bien rémunérée: Dassault bien sûr, mais aussi Telerad, Brigantine Aircraft, Price Induction ...  Anglet est riche de ses paysages mais aussi de ses entreprises. Il ne faut pas oublier le deuxième terme de l'équation et veiller à conserver sur notre territoire ces fleurons industriels. Le PLU en cours d'élaboration y est très attentif.Dassault 2

Que les angloys aient en moyenne plus d'aisance que leurs voisins, c'est pour eux plutôt une bonne chose. Mais à l'inverse ce bon classement nous interroge: Où sont donc partis les catégories les plus modestes de la population? Si parmi les anciens, installés depuis toujours ou depuis longtemps sur notre territoire, on trouve nombre de gens modestes, il semble que cela est moins vrai pour les plus jeunes: beaucoup de couples et de familles à revenu moyen ont dû quitter la commune car ils ne pouvaient s'y loger à prix abordable. C'est un aspect que j'ai longuement traité dans ce blog. Ce classement de l'Express nous rappelle donc qu'il est urgent de construire Anglet pour tous.

(1) l'Express, n°3199 du 24 au 30 octobre 2012.

Photo: les ateliers de Dassault à Anglet.

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 16:10

 

Certains mettent en cause la situation financière de la ville d'Anglet. Les comptes seraient dans le rouge - normal, puisque chacun sait que la gauche ne comprend rien aux finances!

Alors voici quelques chiffres pour remettre les choses en place. Le tableau ci-dessous permet de comparer les années 2001, 2008 et 2012.

L'année 2001 présente le budget qu'a trouvé en arrivant la municipalité précédente conduite par Robert Villenave. 2008 est son dernier budget, dont l'équipe de Jean Espilondo a hérité en arrivant à la mairie. On peut donc comparer facilement la situation présente aux bilans des municipalités de droite qui avaient administré la ville jusqu'ici. Il apparait que cette situation financière est très saine. La capacité de désendettement de la ville n'a jamais été aussi bonne, grâce a une épargne remarquable. Et cela malgré un niveau d'investissement inégalé. Anglet est dynamique, on le savait déjà. Elle est aussi bien gérée! Il y a un pilote dans l'avion, et il est compétent.

Evolution des budgets de la ville d'Anget depuis 2001.

en euros constants

année

Inflation cumulée

Investissements

En k€

Dette

En k€

Annuités de la dette

En k€

Epargne brute

En k€

Capacité de désendettement

En années (2)

2001

1,232

8818,66

38718,06

4886,33

5174

7,48

2008

1,086

8064,64

26231,24

3454,34

7709

3,40

2012 (1)

1

20453,00

33724,00

2682,60

10276

3,28

Pour comparer les chiffres sont donnés en euros constants donc en intégrant l'inflation. 

(1) pour l’année 2012, il s’agit d’une évaluation du compte administratif réalisée en octobre : elle sera sans doute très proche de la réalité, tous les investissements engagés étant connus.

(2) La capacité de désendettement, c’est le temps que mettrait la ville à rembourser toutes ses dettes si elle y consacrait toute son épargne.

Exemple : en 2001 : 38718 / 5174 = 7,48.

Plus ce chiffre exprimé en années est faible, plus la situation est saine. On considère habituellement qu’une durée inférieure à 6 ans traduit une bonne situation financière. 

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  • : Le blog de Jean-Pierre Voisin
  • : Jean-Pierre Voisin, adjoint au maire d'Anglet de 2008 à 2014 en charge de l'urbanisme, livre ici son point de vue sur les dossiers locaux et dialogue avec les angloys. Ses propos n'engagent que lui-même.
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