En 2014 en France, nous aurions dû mettre en chantier 500 000 logements pour répondre aux besoins de la population. Or on n'a pas atteint le chiffre des 300 000 (297532 exactement).
A cela bien des raisons, dont la moindre n'est pas la hausse continue de l'immobilier, +125% depuis 2000. Mais il est aussi des explications très politiques: "Ce qui nous inquiète fortement, c'est la volonté profonde d'un certain nombre de collectivités locales, partout en France, de ralentir, voire de stopper la construction de logements" souligne Olivier Eluère, économiste du crédit agricole cité par Sud-ouest du 28 janvier.
"Oui, il faut des logements, mais pas à coté de chez moi", proclament les électeurs. On le sait, les seniors votent, les juniors beaucoup moins. Les premiers sont généralement installés depuis des années, ce sont les seconds qui ont besoin de se loger. Et puis les citoyens pour lesquels on construit ne sont pas toujours électeurs dans la commune. Ils n'y habitent plus, ou pas encore! Un candidat plus soucieux de son élection que de l'intérêt général a intérêt à suivre le discours conservateur de l'électorat en place, plutot que des se préoccuper des jeunes générations.
Certains politiques ont entendus le message: M. Olive n'est pas seul ! 150 villes ont basculé de gauche à droite en 2014, souvent sur ce thème, comme à Anglet. On en voit aujourd'hui les premières conséquences. En France et à Anglet.