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La fin du mandat que nous avaient confié les électeurs angloys en 2008 approche. Nous, élus du groupe majoritaire d'Anglet, commençons donc à travailler sur notre bilan pour le leur présenter dans les mois qui viennent. Il nous parait normal de dire aux angloys: "voilà ce sur quoi vous nous aviez élus, voilà ce que nous avons fait, regardez et jugez." Chacun s'accorde à dire que nous avons un très bon bilan. Mais de beaux esprits nous disent: " On n'est pas élu sur son bilan... Il faut faire rêver les électeurs!"
Je récuse cette opposition entre réalité et rêve. Je crois au bon sens des électeurs, et à leur mémoire, n'en déplaise à certain. Un bilan, ça a du sens! Et nous entendons le faire valoir, puisque depuis six ans, sans relâche, nous le mettons en oeuvre. Un programme; celui de 2008, va resurgir comme un juge de paix: "Vous aviez promis, l'avez-vous fait?" Oui, nous l'avons fait; et nous allons le montrer! Un bilan réussi - promesses tenues - valide les nouveaux engagements. Ceux que nous prendrons en 2014, avec un nouveau programme que nous allons construire en étant à l'écoute de nos concitoyens, montreront le chemin pour les six ans qui viennent.
Et c'est là que le rêve à du sens. Pas le rêve qui ignore la réalité, pas le rêve-promesse impossible, nos concitoyens ont suffisamment donné pour ne plus y croire. Ce rêve là plus personne n'en veut. Mais le rêve qui montre la ligne d'horizon, l'objectif vers lequel il faut tendre, de toutes nos forces, tous ensemble, oui! "I have a dream" proclamait Martin Luther King. Cinquante ans après le président des Etats-Unis est noir.
Quel destin commun voulons-nous pour nos enfants à Anglet? Quelle ville, quelles solidarités, quel environnement? Rien ne sera comme avant. Le retour en arrière, ou même le statu quo est impossible. "Pourquoi voulez-vous changer, nous sommes si bien comme ça!" me disait une vieille voisine, alors que je venais de proposer dans une réunion publique de construire des logements sociaux dans notre quartier. Oui, nous sommes si bien, à Anglet. Que faire pour que notre qualité de vie reste aussi bonne, meilleure même si c'est possible, alors que tout change autour de nous?
"Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous" proclamait il y a quelques années une "anti-émission de France-Inter présentée par personne"! Ne rien faire, c'est doux, mais dans la vraie vie ça conduit à la catastrophe
La question est donc: Comment faire? C'est une réponse claire, argumentée, que nos concitoyens attendent. Les diverses équipes qui solliciteront leurs suffrages devront relever le défi, loin des conflits de personnes, loin des querelles d'appareil.