16 janvier 2010
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Les images qui nous parviennent d'Haîti nous bouleversent.
J'ai eu la chance d'aller en Haïti pour une expertise humanitaire en novembre 2006. Je conserve de ce pays une image très forte: celle d'une terre désolée et d'un peuple courageux et chaleureux.
J'allais en Haïti pour étudier la possibilité de reconstruire un centre de formation professionnel dans la ville des Gonaïves, la principales ville du nord de l'ile, qui avait été ravagée par un cyclone en 2004.
Je me souviens...
Je me souviens de ces enseignants qui pour un salaire de misère (l'équivallent de 40 euros par mois), irrégulièrement payé, s'efforcent d'éduquer une jeunesse très nombreuse, trop nombreuse pour être correctement encadrée.,
Je me souviens de ce pasteur qui multiplie les initiatives pour donner du travail au plus grand nombre, ateliers coopératifs, école professionnelle, dispensaire...
Je me souviens de cet intellectuel, ancien ministre, soutien d'Aristide, puis emprisonné par celui-ci, qui se bat jour après jour pour dégager parmi les jeunes une élite intellectuelle et technique dont son pays manque cruellement.: il envoie des étudiants en formation en Europe ou au Canada, avec un contrat qui leur interdit de s'exiler, car c'est en Haïti qu'ils seront utiles.
Je me souviens de cette humble militante qui trouve du travail à des femmes aveugles, leur permettant d'échapper à la misère et à la mendicité.
Je me souviens aussi de ces religieuses françaises, installées au coeur d'un quartier populaire de Port-aux-Princes qui depuis vingt ou trente ans accompagnent le peuple haïtien, partagent ses espoirs et ses drames.
Je me souviens de dix, de cent visages que j'avais un peu oubliés et qui surgissent dans ma mémoire, se superposant aux images de désolation transmises par la télévision.
Ou sont-ils tous et toutes aujourd'hui?
S'ils ont survécus, ils sont, j'en suis sûr, au coeur de la population, l'aidant, la soutenant, la soignant. Ils sont auprès de ce petit peuple, sans arme et sans ressource, qui attend en vain l'aide internationale.
Je veux les aider. Voilà pourquoi j'apporterai ma modeste contribution à l'a collecte que le CCAS d'Anglet organise pour les sinistrés d'Haïti.
J'ai eu la chance d'aller en Haïti pour une expertise humanitaire en novembre 2006. Je conserve de ce pays une image très forte: celle d'une terre désolée et d'un peuple courageux et chaleureux.
J'allais en Haïti pour étudier la possibilité de reconstruire un centre de formation professionnel dans la ville des Gonaïves, la principales ville du nord de l'ile, qui avait été ravagée par un cyclone en 2004.
Je me souviens...
Je me souviens de ces enseignants qui pour un salaire de misère (l'équivallent de 40 euros par mois), irrégulièrement payé, s'efforcent d'éduquer une jeunesse très nombreuse, trop nombreuse pour être correctement encadrée.,
Je me souviens de ce pasteur qui multiplie les initiatives pour donner du travail au plus grand nombre, ateliers coopératifs, école professionnelle, dispensaire...
Je me souviens de cet intellectuel, ancien ministre, soutien d'Aristide, puis emprisonné par celui-ci, qui se bat jour après jour pour dégager parmi les jeunes une élite intellectuelle et technique dont son pays manque cruellement.: il envoie des étudiants en formation en Europe ou au Canada, avec un contrat qui leur interdit de s'exiler, car c'est en Haïti qu'ils seront utiles.
Je me souviens de cette humble militante qui trouve du travail à des femmes aveugles, leur permettant d'échapper à la misère et à la mendicité.
Je me souviens aussi de ces religieuses françaises, installées au coeur d'un quartier populaire de Port-aux-Princes qui depuis vingt ou trente ans accompagnent le peuple haïtien, partagent ses espoirs et ses drames.
Je me souviens de dix, de cent visages que j'avais un peu oubliés et qui surgissent dans ma mémoire, se superposant aux images de désolation transmises par la télévision.
Ou sont-ils tous et toutes aujourd'hui?
S'ils ont survécus, ils sont, j'en suis sûr, au coeur de la population, l'aidant, la soutenant, la soignant. Ils sont auprès de ce petit peuple, sans arme et sans ressource, qui attend en vain l'aide internationale.
Je veux les aider. Voilà pourquoi j'apporterai ma modeste contribution à l'a collecte que le CCAS d'Anglet organise pour les sinistrés d'Haïti.