" Le piéton - du journal Sud-ouest de ce 20 octobre - se dit que la vie est agréable aux Cinq-Cantons ...alors qu'il prolongeait l'apéritif puis le repas au soleil devant la fameuse halle flambant neuve. Un lieu de retrouvailles qui n'a pas tardé à réunir ses habitués et qui devrait vite devenir le symbole de l'identité des Cinq-Cantons".
En serait-il de la place des Cinq-Cantons comme de la salle culturelle Quintaou? Vilipendée hier, appréciée aujourd'hui ?
Oui, la place des Cinq-Cantons fonctionne bien. Le stationnement à proximité est facile, grâce aux nouveaux parkings et à la zone bleue, les commerces sont prospères et plus nombreux, les bouchons automobiles moins systématiques par la présence du nouveau pont, et les rassemblements se multiplient sur une place plus accessible. La halle, "flambant neuve " -depuis plus de trois ans quand même, cher Piéton, à moi que vous ne parliez ici des halles commerciales que notre municipalité avait autorisées et qui ont ouvert récemment - devient donc un lieu de retrouvaille. Les objectifs que l'équipe de jean Espilondo s'était donnés sont atteints. Tout n'est pas parfait: la circulation reste difficile, la voirie en espace partagé ne fait pas encore partie de la culture des usagers, la halle protège mal de la pluie et du vent... Mais nul ne peut nier l'amélioration globale apportée par la nouvelle place à la vie du quartier.
Sud-Ouest nous annonce par ailleurs (le 15 octobre dans son supplément "immobilier") que deux immeubles d'habitation ont été autorisés par la ville " de part et d'autre du pont", donc sur les parkings. Densifier le long du BAB était notre pari pour préserver les quartiers pavillonnaires. Là aussi, la nouvelle municipalité poursuit notre politique. Mais...
Mais construire sur des parkings indispensables au dynamisme commercial et à l'accessibilité, est-ce la solution? Même si on construit au-dessus pour les conserver, on perdra des places, d'autant plus qu'il faudra aussi prévoir le stationnement lié aux nouveaux logements. Et des parkings en ouvrage sont moins spontanément accessibles que des parkings ouverts. Resteront-ils gratuits? Vouloir construire à tout prix -pour compenser la non réalisation de l'écoquartier du Maharin? - n'est pas sans conséquence.
Je constate par ailleurs que sur des terrains appartenant à la Ville, la Municipalité confie la construction d'une partie de ces logements à un promoteur privé, contrairement à ce qu'elle affirmait récemment. Mais elle n'est pas à une volte-face près.