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"La culture est notre liberté", affirmait hier Jean Espilondo en inaugurant la Biennale d'art contemporain d'Anglet.
Du littoral à la galerie marchande de BAB en passant par Béatrix Enea, la Biennale investit divers lieux emblématiques d'Anglet, à la rencontre du grand public.
Les œuvres interrogent, choquent parfois, étonnent, émeuvent aussi... mais ne laissent jamais indifférent. "Qu'est-ce que ça veut dire?" se demandent d'abord les passants qui les découvrent au hasard de leurs promenades ou de leurs achats? Avant de formuler des hypothèses, de "délirer" diraient les plus jeunes, de rêver aussi.
Celles-ci sont aussi l'occasion de voir autrement le paysage qui les entoure. Elles ne sont pas poser au hasard: l'artiste les fait dialoguer avec leur environnement. Ainsi de ce drakkar (?) en bois flotté, échoué à l'embouchure de l'Adour, derrière les arcatures et face au port industriel, oeuvre de Marine Julié (photo en tête d'article). Ou de cette parade d'objets hétéroclites et mystérieux évoquant des appareils électroménagers déambulant dans la galerie marchande (ci-dessous).
Cette Biennale est-elle un luxe dont les angloys pourraient faire l'économie, en ce temps de crise? La culture est-elle cette variable d'ajustement dont la municipalité pourrait se saisir pour réduire sont budget? Jean Espilondo à répondu avec conviction; Non! La culture est une priorité car elle est l'instrument de notre liberté. Liberté de citoyen, liberté d'homme qui s'arrache à l'état de nature. La culture c'est ce qui nous fait grandir dans la conscience de nous même et du monde complexe qui nous entoure.
Superflu? "Le superflu, chose si nécessaire, disait Voltaire. La Biennale en est l'illustration.
Dans la galerie marchande BAB2, la parade de Clédat et Petitpierre se fraie un chemin au milieu des chalands, avant les discours officiels.