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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 14:46

Le billet d'humeur "le piéton" de notre quotidien régional est décidément d'une lecture intéressante ces jours ci. Il nous apprend ce 29 octobre qu'il a reçu une réaction d'une mère de famille d'Anglet qui pour des raisons financières n'a pu assister au "Slava's Snowshow" la semaine dernière au théâtre Quintaou, un spectacle familial.. La municipalité, sans doute interrogée par le journaliste, répond dans le même billet à cette brave maman "qu'elle pouvait avoir accès à ce spectacle pour la somme de 10 euros par personne au travers d'un abonnement familial... ce qui a d'ailleurs été le cas pour de nombreuses familles".

L'information donnée par la municipalité est tronquée: Elle parle d'un tarif de "10 euros par personne au travers d'un abonnement familial qui donne droit à trois affiches de son choix à ce tarif". Remarquons que cela impose quand même de débourser 30 euros par personne ce qui n'est pas rien, surtout si la famille est nombreuse. Et puis on peut avoir envie de venir voir un seul spectacle: le prix du billet est alors de 18 euros par personne, à rapprocher des 7 euros de l'an dernier (et même 6 euros pour les jeunes de moins de 16 ans). Pour un enfant le prix est triplé!

La municipalité oublie de dire dans sa démonstration que le tarif de 10 euros ne s'applique qu'aux enfants mais que pour les adultes accompagnateurs l'abonnement pour trois spectacles est de 50 euros(1)! Cette maman, si elle a un seul enfant, en suivant le conseil de la municipalité devra donc dépenser au total 80 euros pour l'amener voir Slava's Snowshow! (50€ + 30€). Un bon plan? Avec le plein tarif il lui en aurait coûté 36 euros (18€ x 2). On comprend qu'elle n'ait pu, pour des raisons financières, amener sa famille voir ce spectacle. Et encore, ici, je me suis placé dans l'hypothèse ou elle avait un seul enfant; je laisse à mes lecteurs le soin de calculer sa facture si elle en a plusieurs.

Dans un article récent publié dans ce blog, "Quintaou, beaucoup de questions sans réponse", je montrais que les familles étaient les grandes victimes de la hausse des tarifs d'une saison sur l'autre, d'une gestion par la ville à la gestion par la Scène Nationale. Le Piéton me donne l'occasion de le rappeler et je l'en remercie.

(1) 30€ seulement si le quotient familial est inférieur à 900€. Un couple disposant de 2300€ mensuel avec un enfant en est exclu.

Quintaou:  le prix de la culture pour les familles.
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 10:33
Quintaou: Beaucoup de questions sans réponse.

Un article paru ce mercredi 3 septembre dans Sud-ouest rend compte de la conférence de presse tenue à Quintaou par la Scène Nationale et les élus locaux. Il est intéressant car il évite la polémique stérile et pose les choses calmement. Mais il vaut autant par ses silences que par ses explications. Décryptage.

Oui la scène nationale fait du bon travail, et il n'y a aucune raison qu"elle ne fasse pas de même à Anglet. D'ailleurs, l'an dernier elle avait proposé à Quintaou plusieurs spectacles, fort appréciés par un public nombreux.

Mais...

La programmation qu'elle propose à Anglet nous déçoit, car nous attendions autre chose. Nous espérions plus de spectacles puisque la saison est plus longue (celle de l'an dernier n'avait commencée que le 17 janvier) et surtout la continuation de la politique en direction du jeune public, aujourd'hui abandonnée. Et ce n'est pas tout ...

Quels tarifs?

Les tarifs augmentent, en moyenne de 20 % pour le public occasionnel, de 40% pour les abonnés, de plus de 100% pour les familles (voir tableau comparatif en fin d'article). La question n'a visiblement pas été évoquée devant les journalistes, Sud-Ouest en tout cas est muet sur ce point. Ce n'est pourtant pas un point de détail! . La "culture pour tous" passe par une politique tarifaire incitative. Avec une telle hausse, retrouvera-t-on les presque 900 abonnés de l'an dernier? On peut fortement en douter. C'est dommage pour les angloys, mais aussi pour le budget, car moins d'abonnés c'est moins de recettes!

Quelle convention? Quel projet?

La présidente de la Scène a expliqué hier aux journalistes que "la Scène nationale signe avec les villes partenaires des conventions spécifiques définissant un cahier des charges dans le cadre duquel la Scène Nationale est utilisateur prioritaire, mais non exclusif des lieux mis à disposition". Ah bon? La Scène a signé une convention avec Anglet? Quelle convention ? que ni les élus d'Anglet, ni le Vice-président de la Scène Nationale Guy Mondorge, ni le DRAC (directeur régional de l'action culturelle, représentant de l’État) n'ont vu? Cette convention doit s'inscrire dans un nouveau projet culturel d'ensemble que le DRAC a demandé à la Scène Nationale. La prise en charge d'une nouvelle salle, et de cette importance, et de cette qualité, suppose la réécriture de l’ancien projet. Ce projet culturel a-t-il été rédigé? Aujourd'hui personne ne le connait. Secret défense?

La réalité c'est qu'aujourd'hui la Scène Nationale intervient en toute illégalité, sans contrat formel qui la lie à la ville. Elle récupère une salle magnifique, payée en grande partie par les angloys, sans qu'on lui ait fixé des règles ni posé des exigences, sans budget soigneusement calé, sans avoir réglé précisément le devenir des salariés qui y sont rattachés.

Selon Sud-ouest la Présidente précisa dans son intervention que la Scène Nationale était un élément de la politique culturelle de ses partenaires. "Elle n'a pas pour fonction de la définir ni même de la réaliser". Fort bien. Quel est le projet culturel de la ville d'Anglet pour Quintaou? Quelle articulation avec les autres lieux culturels de la ville? Quel budget global pour la salle, puisque la Scène n'en est pas l'utilisateur exclusif? Que deviendront les salariés qui la font fonctionner? seront-ils licenciés? S'ils sont conservés par qui seront-ils payés?

Cela fait beaucoup de questions aujourd'hui sans réponse.

Quintaou: Beaucoup de questions sans réponse.

Difficile de comparer le grand choix d'abonnements de l'an dernier, 9 au total, avec les 4 abonnements proposés par la Scène nationale pour la saison à venir.

Le moins cher de ces abonnements 2014-2015, pour 6 spectacles est de 114 €, soit 19 € par spectacle. L'an dernier l'abonnement pour 7 spectacles coutait 92 € donc 13 € par spectacle. La hausse est de 6 € soit 46%.

Regardons maintenant ce qu'il en est pour les familles. C'était un des points fort de la politique culturelle de la ville la saison écoulée, et le succès des spectacles jeune public avait été remarquable, grâce à une politique tarifaire très favorable.

Prenons l'exemple d'une famille de 2 personnes: un adulte et un enfant.

L'abonnement pour 4 spectacles lui coutait l'an dernier 52 €. ( 13€ par spectacle). Cette année pour 3 spectacles elle paiera 80 € ( 26,6 € le spectacle). Le prix est doublé!

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 11:56
"Agir pour Anglet" demande "la culture pour tous".

"La culture pour tous", voilà ce que demande l'association "Agir pour Anglet" récemment crée. Ce jeudi 28 août, ses adhérents appelaient les angloys à signer une pétition qui dénonce la gestion de la nouvelle salle de Quintaou par la Scène Nationale : programmation en baisse, abandon d'une politique "jeune public", hausse souvent spectaculaire des tarifs. A la politique originale de l'ancienne municipalité, la Scène Nationale qui a hérité d'un magnifique navire avec la salle Quintaou, oppose sa propre vision de la culture... et sa politique tarifaire. Anglet rentre dans le rang!

La pétition, qui a été très bien accueillie par les habitués du marché de Quintaou, peut-être signée sur le web en cliquant sur le lien ci-dessous

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N46528

le stand d'Agir pour Anglet installé devant la salle Quintaou.

le stand d'Agir pour Anglet installé devant la salle Quintaou.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 22:16
Quintaou : Trivial ? vous avez dit Trivial?

La salle culturelle récemment livrée à Anglet affiche fièrement son nom : QUINTAOU, celui de l’ancienne propriété qui accueille aujourd’hui, au coté de sa villa, la bibliothèque-médiathèque et le marché. Cœur palpitant d’Anglet, emblématique de notre ville, Quintaou rassemble tout le peuple angloy, et pas seulement l’élite bourgeoise et intellectuelle qui fréquente le théâtre de Bayonne. Le marché, la bibliothèque, la maison pour tous toute proche, et Beatrix Enea un peu plus haut, offrent à tous les angloys, de tous âges et de toutes conditions des occasions nombreuses de se rencontrer. La salle, par son implantation et son architecture s’inscrivait dans cette logique de forum : la scène sur le toit qui domine le marché, le bar restaurant ouvert sur l’entrée du site disent clairement son ambition : être un lieu ouvert à tous. L’entrée n’est pas monumentale, ce lieu n’est pas le Temple de la culture mais la maison des angloys qui font, vivent et partagent de la culture sous toute ses formes, de la plus savante à la plus populaire.

Le nom « Salle Quintaou » serait trivial selon M. Barate. « Théâtre » serait plus noble à ses yeux. Voilà bien le problème. C’est quoi la noblesse ? Ce qui sépare l’élite du tiers-état ! Nous voulons une culture pour tous, ouverte, diverse, savante parfois, accessible toujours. Imposera-t-on - « tenue correcte exigée » - les goûts très tranchés de l’adjoint à la culture, un homme « cultivé » assurément, plutôt que l’éclectisme décoiffant de la programmation actuelle voulue par la précédente équipe municipale ? Triviale cette programmation ? Autrement dit vulgaire ? comme la langue de Molière ?

Le mot « Théâtre » colle tout à fait avec le désir de M. Olive de se débarrasser de la culture en la confiant à la Scène nationale. La Scène Nationale dans un théâtre, c’est cohérent, c’est même ce qui se fait à Bayonne depuis le XIXème siècle. Ce n’est pas ce que nous voulons pour les angloys, les associations et le public si divers qui depuis six mois ont plébiscité « Quintaou ». Nous ne voulons pas un ersatz du théâtre de Bayonne, un seul suffit, un seul nous convient ! Nous voulons autre chose, un lieu de rencontre et de création, un lieu qui s'offre à des formes diverses de spectacle. "Quintaou" quoi!

La Banda sur le toit de Quintaou. Théâtre ? Trivial ?

La Banda sur le toit de Quintaou. Théâtre ? Trivial ?

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 08:59
La salle Quintaou, bien dans son quartier

Que n'avait-on dit sur la future salle culturelle de Quintaou et de son insertion dans le quartier.

Certain ancien élu de M. Villenave, n'avait pas hésité à faire peur avec la photo montage ci-contre. la salle est supposée écraser de sa masse toutes les constructions alentours. La photo était prise à partir des étages supérieurs de la résidence Clos Saint Jean. Elle avait beaucoup inquiété les riverains. Une photo récente, que je présente ci-dessous,remet les choses à leur place. On voit bien que le nouveau bâtiment n'est pas plus haut que l'ancienne villa Quintaou toute proche. Quand le chantier sera terminé et que les pelouses auront verdis avec le printemps, on verra combien le bâtiment s'intègre bien dans son environnement.

Les images des architectes étaient beaucoup plus réalistes. J'en présente ensuite une en regard de photos récentes.

La salle Quintaou, bien dans son quartier

L'image ci-dessous, présentée au moment du concours d'architecture par le cabinet Héraut et Arnaud montre bien la réalité du projet tel qu'on peut le découvrir aujourd'hui. Avec le temps les bois en red cedar du revêtement vont prendre leur couleur grise naturelle, que certains panneaux plus exposés et posés en premier présentent déjà. 

La salle Quintaou, bien dans son quartier
La salle Quintaou, bien dans son quartier
La salle Quintaou, bien dans son quartier
La salle Quintaou, bien dans son quartier
La salle Quintaou, bien dans son quartier
La salle Quintaou, bien dans son quartier

Autre satisfaction: le stationnement.

Lors de la séance offerte aux seniors de la ville par le CCAS, alors que la salle était comble, il restait des places de parking disponibles sur l'esplanade de Quintaou. Pour le Noël des écoles, les 11 cars qui transportaient les élèves ont pu attendre paisiblement leurs petits passagers, sans géner la circulation. Si nous avions conservé le site de BOVERO prévu par nos précécesseurs pour implanter la salle, faute de stationnement sur place, les enfants auraient dû partir de Quintaou et traverser la route nationale pour la rejoindre. On imagine les difficultés qu'une transhumance de 800 gamins auraient engendrées. A moins que les cars ne les aient déposés devant la salle Bovero en bloquant la circulation!

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 17:20

Puisque certaines entreprises s'attaquent ouvertement à la ville d'Anglet avec des arguments faux, voire diffamatoires je reprends ici le dossier de l'attribution du marché du lot gros oeuvre de la future salle culturelle d'Anglet à l'entreprise basque de Saint Sébastien Altuna y Uria.

 

 

L'offre de prix de Altuna y Uria est-elle "anormalement basse"?

L'entreprise Eiffage qui n'avait pas été retenu par la ville, à saisi le tribunal administratif. Selon elle, l'entreprise espagnole avait fait une offre anormalement basse et à ce titre elle n'aurait pas dû être retenue. Le tribunal a débouté Eiffage, donnant raison à la ville. Voici les chiffres exacts:

 

Estimation préalable de la maîtrise d'oeuvre (les architectes) :2 550 000 €.

Ce chiffre a été vérifié, et validé, par un économiste mandaté par la ville, sur la base de prix pratiqués en France pour des projets de même nature.

Proposition de Altuna y Uria: 2 699 195,10 € (+5,85 %, par rapport à l'estimation initiale).

Proposition d'Eiffage: 3 857 000 € (+ 41% par rapport à Altuna y Uria).

On voit clairement que l'offre de l'entreprise basque espagnole n'est pas anormalement basse, puisqu'elle est même légèrement supérieure à l'estimation initiale des architectes.

Que représente la part d'Altuna y Uria dans le montant global du marché de travaux?

Le montant total des travaux est de 9 457 148 €. Le marché du gros-oeuvre représente donc 28 % du total, mais il faut déduire la part sous-traitée par Altuna y Uria à des entreprises françaises: Sallaberry pour les terrassements, Francki pour les fondations, Cancé pour la structure métallique. Au final la part de Altuna est de l'ordre de 18% du coût du projet.

 

 

L'entreprise locale Cancé, sous traitante de Altuna y Uria met en place la structure métallique.

Il faut voir que la ville d'Anglet a beaucoup investi ces dernières années. Le montant global de ses investissement avoisinera les 100 millions d'euros sur le mandat de Jean Espilondo. Jamais par le passé la ville n'avait autant fait travailler les entreprises, tout particulièrement les entreprises locales. Le marché d'Altuna y Uria représente moins de 3% du total.

On lit dans la presse que la ville a accordé à l'entreprise espagnole une rallonge qui ramène la facture à la hauteur des propositions faites par les entreprises françaises. Est-ce vrai? (voir mon article "une croisade contre la concurrence déloyale")

C'est faux naturellement. Et cela serait illégal.

Un commentaire anonyme (bien sûr!) laissé sur mon blog affirme que nous verserions 800000 euros à l'entreprise de Saint Sébastien pour travaux supplémentaires (soit 30 %du montant du marché), ramenant le coût final du marché à hauteur des propositions des entreprises françaises. Et que celles-ci ont été pénalisées parce qu'elles avaient intégré dans leur offre ces travaux supplémentaires, oubliés par la maîtrise d'ouvrage dans l'appel d'offre. Sur ce dernier point je me permets de sourire: Quand une entreprise constate de tels oublis, elle se garde bien de les chiffrer dans sa proposition, attendant que le marché lui soit attribué pour demander des avenants. Mais cela ne peut jouer que sur des sommes faibles au regard du montant du marché, moins de 5 %. L'anonymat permet de dire n'importe quoi.

L'accusation est grave. Car elle laisse entendre qu'il y a connivence entre la municipalité et l'entreprise espagnole. En lui accordant une rallonge importante, nous ne ferions en fait aucune économie puisque Altuna y Uria travaillerait au final au même prix que les entreprises françaises non retenues. Les espagnols auraient triché et les élus se seraient laissés abuser ou pire seraient complices. La réalité est naturellement toute autre : Nous avons accordé à Altuna y Uria un avenant pour travaux supplémentaires de 26501€. Et ce chiffre comprend des travaux qui seront payés à ses sous-traitants français, en particulier à l'entreprise Francki qui a eu des surcoûts imprévisibles liés à la nature du sol en un point particulier du chantier. 26501€ à rapprocher du million d'euros qui séparait l'offre d'Altuna de celles des autres concurrents, ou des 800 000 € que mon correspondant anonyme balance sans vergogne sur mon blog.

La ville d'Anglet a-t-elle été condamnée sur ce dossier?

Au contraire! Plusieurs contentieux ont opposé la ville à des adversaires de la salle. Elle les a tous gagnés. L'entreprise Eiffage qui avait saisi le tribunal administratif a été déboutée. Elle poursuit aujourd'hui un recours en indemnisation qui n'est pas encore jugé. Il est regrettable que certains, qui ont perdu le combat politique, s'efforcent de le transférer sur le terrain judiciaire.

La concurrence entre les entreprises françaises et espagnoles est-elle loyale?

Il faut bien voir que la ville devait organiser un appel d'offre européen, compte tenu de l'importance des travaux. C'est la loi! Nous avons dû arbitrer un match ou les équipes ne sont pas toutes à égalité. Conscients de cette réalité nous avons été très vigilants... dans le cadre de la loi. Nous avons soigneusement vérifié le dossier de l'entreprise du Guipuzcoa. Ses ouvriers sont déclarés en France et elles paye les charges sociales françaises. Par la suite, le chantier a été très surveillé, par nous, mais aussi par l'inspection du travail... et la fédération départementale du bâtiment. Nul n'a trouvé matière à critique. Altuna présente toutes les garanties et les références qui ne nous permettaient pas de l'éliminer à priori. Il est regrettable que la législation européenne offre à des entreprises qui ne sont pas affiliées aux mêmes conventions collectives, qui ne payent pas les mêmes salaires, de concourir sur les mêmes marchés. La ville d'Anglet qui ne fait pas la loi mais qui se doit de l'appliquer, n'est en rien responsable de cet état de fait.Le Maire d'Anglet invite les responsables patronaux à monter avec lui à Bruxelles pour dénoncer auprès de la commission européenne cette concurrence faussée. On attend leur réponse.

 

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 12:45

Les fondations sur pieux de la salle culturelle sont terminées.

C'est une opération toujours délicate qui s'achève donc,10 08 2012 002 laissant la place à l'entreprise de gros-oeuvre qui réalise la structure en béton.

Les angloys intéressés pourront suivre tout au long de l'année l'évolution du chantier, en compagnie des élèves ingénieurs de l'Institut Supérieur Aquitain du BTP (ISA-BTP) implanté à Montaury-Anglet. Premières rencontres, à la bibliothèque, les 2 octobre et 4 décembre prochains.

Le 13 Novembre, les architectes Isabel Hérault et Yves Arnaud présenteront, toujours à la bibliothèque, une conférence sur "les lieux de musique philarmonique: lorsque l'architecture cherche la note juste". Le 4 décembre ils évoqueront leurs choix pour la future salle de Quintaou: De l'architecture à la structure, naissance d'uns salle culturelle.    

Pour plus de détail, se reporter au programme de la bibliothèque municipale :

http://bibliotheque-municipale.anglet.fr

 

salle culturelle 9 08 2012

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 23:19

perspective march-[1]Le tribunal administratif avait rejeté le recours formé par l'association "Quintaou place lamothe" contre la salle culturelle. Celle-ci s'était pourvu en cassation devant le Conseil d'Etat. Ce dernier vient de rejeter ce pourvoi car - écrit-il - "il est manifeste qu'aucun de ces moyens [présentés par l'association] n'est de nature à permettre l'admission du pourvoi". Un nouveau succès de la municipalité dans la course d'obstacle que lui impose une certaine opposition. En effet, deux référés suspension ont déjà été rejetés par le tribunal administratif de Pau. Cette ordonnance du Conseil d'Etat est donc le troisième jugement en faveur de la municipalité sur ce dossier.

Si on ajoute à cela le récent jugement du même tribunal administratif rejetant le référé présenté par des riverains et un ancien élu contre la modification partielle du PLU n°5 qui concernait tout particulièrement l'aménagement de la RN10, on voit que l'acharnement à détruire de certains se heurte à la qualité des dossiers de la municipalité.

Mais c'est beaucoup de temps et d'argent investis par la ville pour sa défense. Des sommes qui auraient pu être économisées...

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 20:08

L'entreprise basque espagnole Altuna y Uria a obtenu le marché du gros-oeuvre pour la future salle culturelle. La décision remonte à plusieurs mois, mais je suis régulièrement interrogé sur ce dossier: "Comment la municipalité a-t-elle pu attribuer ce marché à une entreprise espagnole? Pourquoi l'a-t-elle préférée à nos entreprises locales? "

 Nous nous sommes longuement expliqués sur cette affaire.  Eiffage construction qui avait attaqué la ville devant le tribunal administratif a été débouté. Mais on continue à mettre la municipalité au banc des accusés. Nous serions de mauvais patriotes, et des élus inconséquents puisque nous préfèrerions une entreprise étrangère à nos bonnes entreprises françaises. A l'heure où chacun s'accorde à dire qu'il faut produire français l'accusation parait grave.

Alors essayons d'expliquer ce qu'il en est exactement.

 

Jamais Anglet n'a autant investi.

Je remarque tout d'abord que les critiques se focalisent sur l'attribution d'un  seul lot - le marché de la salle culturelle en comporte 18 - pour un seul ouvrage, alors que les chantiers se multiplient sur la commune. La ville d'Anglet n'a jamais autant investi: 20 millions d'euros en 2012, record absolu, plus de 60 millions d'euros depuis le début du mandat. Et  tous les marchés ont été attribués à des entreprises locales, tous sauf un, celui qui nous occupe ici. Jamais par le passé la ville d'Anglet n'avait offert autant de travail aux entreprises locales.

12-mars-2011-010.jpgPour la salle culturelle, sur un montant global de 10 millions d'euros, le lot "gros-oeuvre" se monte à 2,5 millions d'euros. Sur ce chiffre, une part importante revient à des sous-traitants français:  l'entreprise Sallaberry de Saint-Jean-de-Luz réalise les terrassements, Francki-France  les fondations et Cancé la structure métallique; près de la moitié du marché d'Altuna y Uria revient en fait à des entreprises françaises locales.  Les travaux réalisés  directement par Altuna y Uria- dont je note au passage que son chef de travaux est une jeune ingénieure formée à l'ISABTP à Anglet - sont donc d'un montant sensiblement inférieurs aux 2,5 millions de son marché. Sa part bien que non négligeable, de l'ordre de 1,5 millions d'euros, ne représente que 15% du montant des travaux de la salle culturelle et reste modeste par rapport au montant global des investissements de la commune. 60 millions d'euros en 4 ans, je le répète.

Respecter les règles des marchés publics.

Mais il est vrai que nous aurions préféré faire travailler des locaux. Pourquoi donc avoir désigné une entreprise basque espagnole? La réponse est simple: les marchés d'appel d'offre sont des marchés européens, et nous sommes tenus par les réglements du code des Noel-2011-068-copie-1.jpgmarchés publics. L'entreprise retenue était "la moins disante", c'est à dire la moins chère et de beaucoup. Son prix n'était pas anormalement bas puisqu'il était très proche de l'évaluation initiale de la maitrise d'oeuvre, alors que les entreprises françaises était 40% plus cher! Altuna y Uria qui a construit le Cursal de San Sebastien présentait toutes les références pour prétendre conduire le chantier de la salle culturelle.Le groupe  Eiffage-construction qui avait contesté l'attribution  du marché à cette entreprise devant le tribunal administratif a été débouté.

Par ailleurs, la pratique de l'adjudication par lots séparés, préférée par la municipalité plutôt que l'attribution de l'ensemble du chantier à une entreprise générale, favorise la candidature des entreprises locales, petites et moyennes, au détriment des "majors". Elles peuvent concourrir sur chacun des lots, de gros-oeuvre ou de second-oeuvre. Sur les 18 lots qye comporte le marché de la salle culturelle, 17 ont été attribués à des entreprises françaises, souvent locales. janvier-2011-033.jpg

Oui, nous dit-on, mais la concurrence est déloyale, les espagnols sont avantagés car ils n'ont pas les mêmes salaires ni les mêmes charges sociales. Faux. L'entreprise basque espagnole doit détacher en France ses salariés qui travaillent sur le chantier  et payer pour eux toutes les charges sociales françaises. L'inspection du travail y veille; la ville sera très attentive  et surveillera tout particulièrement ce point. Par ailleurs, l'entreprise Altuna y Uria dépend des conventions collectives de Guipuzcoa. Ces conventions salariales seraient - selon un cadre d'Altuna - plus favorables aux personnels que les conventions espagnole et même française du bâtiment.

entreprises locales, ouvriers locaux.

Que constatons-nous par ailleurs? Que nombre d'entreprises françaises qui obtiennent des marchés localement ,n'hésitent pas à utiliser des sous-traitants étrangers. Il suffit de se rendre sur un gros chantier pour le constater. Au moment même où Eiffage saisissait les tribunaux, sur l'un de ses chantiers situé à 200m de la mairie, des camions-toupies immatriculés à Irun livraient du béton. Nous devons faire travailler des entreprises locales? D'accord, et nous nous y employons ! Mais nous voudrions être sûrs que, par là même, nous faisons travailler des ouvriers locaux.

Et puis, comment des entreprises qui travaillent elles-mêmes à l'exportation (bravo, c'est bien pour les comptes de la Nation!) pourraient-elles reprocher à d'autres entreprises européennes, concurrencées sur leurs propres marchés, de venir à leur tour en France? Eiffage, entreprise française, travaille en Espagne

Il est évident que la concurrence doit être non faussée. Mais il n'appartient pas aux collectivités locales de fixer la règle du jeu; la solution apppartient à nos députés et au gouvernement. Les élus locaux se doivent d'appliquer la loi, telle qu'elle a été votée. Et nous en faire reproche est nous chercher une mauvaise querelle.

 

janvier 2011 007-copie-1Photos:

Chantier  de la patinoire, 2010-2011.

Chantier de l'EHPAD du Maharin, 2011-2013.

Chantier de la Bécasse, 2010-2011.

Chantier du pôle social. 2010-2012

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 22:29

L'opposition municipale conteste en permanence le choix du site de Quintaou pour l'implantation de la future salle de spectacle. Le lieu à l'entendre serait inadapté, particulièrement mal choisi.

projet Bonnet 1995J'ai déjà expliqué sur ce blog que MM. Mendiboure et Barate avaient déjà positionné une salle culturelle sur cet emplacement dans les années 80. Ce choix a ensuite été confirmé par M. Bonnet qui présentait son propre projet  dans son programme municipale de 1995 (voir photo ci-contre). Le bâtiment  était implanté entre la villa Quintaou et la bibliothèque. "La bibliothèque doit être complétée par un auditorium" écrivait M. Bonnet. Sur la photo on voit le futur bâtiment, relié à la bibliothèque, avec au fond de la photo, à droite, la villa Quintaou. Et la légende annonce "Une vraie salle de spectacle" .

MM. Mortalena et Veunac, qui contestent aujourd'hui l'implantation de la salle que nous projetons étaient des colistiers influants de M. Bonnet. Ce qui était bon quand ils étaient dans la majorité municipale serait mauvais parce qu'ils sont dans l'opposition?

 

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  • : Le blog de Jean-Pierre Voisin
  • : Jean-Pierre Voisin, adjoint au maire d'Anglet de 2008 à 2014 en charge de l'urbanisme, livre ici son point de vue sur les dossiers locaux et dialogue avec les angloys. Ses propos n'engagent que lui-même.
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