Nous aurions pu appeler cet article: "comment un ouvrage hydraulique peut valoriser le paysage". En effet ce vallon de Latxague, au fond duquel coule le ruisseau Maharin, appartenait aux religieuses du Refuge ; un espace naturel ignoré de tous. Acquis par l'agglomération et aménagé lors du mandat municipal précédent pour lutter contre les inondations, ce vallon est aujourd'hui un lieu de promenade ouvert au public.
Nous pouvons y accéder depuis la rue de Bahinos en dessous de la Butte aux Cailles, par la rue de Latxague à coté de la maison des religieuses, ou par le boulevard du B.A.B. au niveau du rond-point de Leclerc.
Rentrons sur le site par la rue de Bahinos (photo 1ci-dessous) en remontant le ruisseau. Une piste cyclable longe le vallon. On dépasse tout d'abord la digue aval, qu'on devine à peine en remontant le chemin car son profil épouse bien le terrain (photo 2). Puis on arrive à un embranchement. A gauche, le chemin franchit une deuxième digue et remonte dans un petit bois (photo 3) vers le boulevard du B.A.B. Une voie aujourd'hui empruntée par beaucoup de riverains qui vont faire leurs courses au centre commercial proche. Le bois traversé (photo 4) longe les résidences sociales construites en 2011 par le COL. Si on ignore cet itinéraire on continue de remonter le ruisseau vers la rue de Latxague. Avant d'arriver à la troisième digue, on aperçoit de l'autre coté du ruisseau la fontaine Napoléon, qui a été restaurée (photo 5, prise de la deuxième digue). Une placette avec des bancs permet de faire une pause avant de rejoindre la rue de Latxague (photo 6). Le bassin de cette troisième digue, la plus en amont sur le ruisseau, se remplit fréquemment, dès qu'une forte averse vient gonfler le Maharin.
En cas de pluie "décennale" le deuxième bassin se remplit. Si une pluie "trentenale" survenait le troisième bassin, le plus en aval, se remplirait à son tour. Depuis la mise en service de ce site, aucune inondation n'a affecté les quartiers situés en aval.
On voit sur les photos que la nature reprend progressivement ses droits. Des plantes aquatiques recolonisent le lit du ruisseau, arbustes et herbes sauvages s'installent plus haut sur les berges. Nous ne traversons pas un parc mais une paisible prairie pour la faune et la flore. Lors de mon passage pour les photos, une aigrette blanche remontait le courant en picorant...
photo 4: en traversant ce bois derrière Mac Do et les logements du COL, on retrouve le BAB au niveau du rond-point de Leclerc.