L'histoire des Genêts est étroitement liée à celle de leur stade de Choisy. L'ancien patronage y est hébergé gratuitement par la paroisse Saint Léon, propriétaire des lieux par l'intermédiaire du "Centre social Saint Léon". Un propriétaire qui n'a plus les moyens d'entretenir son patrimoine: Le dernier étage de la villa Choisy a dû être fermé pour des raisons de sécurité et de gros travaux de mise aux normes sont nécessaires, travaux que l'association paroissiale ne peut financer. Elle souhaite donc passer la main.
De son coté l'association des Genêts, qui regroupe de nombreuses sections - football, danses basques, bandas, chorale, gymnastique... - souhaite rester à Choisy et le moderniser pour en faire "un lieu de vie, de rencontre, de convivialité, d'éducation sociale et sportive" comme elle l'écrivait dans un mémoire en Octobre 2010.
La ville avait alors précisé à chacun qu'elle était prête à faire des travaux à la condition d'être propriétaire du foncier.
Après de longues négociations avec toutes les parties, la municipalité a convenu d'acheter 1,5 ha environ à l'association paroissiale pour y aménager un terrain de foot en synthétique - qui permettra une utilisation quotidienne optimum - et y construire les locaux nécessaires aux activités de toutes les sections. Le prix de vente: 300 000 €. La paroisse conserve environ 5800 m2 autour de la villa, qu'elle envisage de vendre pour une promotion immobilière. Celle-ci comptera naturellement 30% de logements locatifs sociaux et 10% d'accession sociale.
Ainsi les Genêts restent sur leur site historique qui sera modernisé, des logements seront construits avec 40% de logements accessibles à tous, et l'association paroissiale se désengage d'une responsabilité qu'elle ne pouvait plus assumer tout en réalisant une opération qui lui permettra de restaurer et d'aménager un autre site lui appartenant, Parthayre près de l'Eglise Saint Léon.
Après débat, le conseil municipal a voté la délibération a l'unanimité, autorisant le Maire à acheter le terrain. Patrick Chassériaud qui avait annoncé son abstention se déclarait au final convaincu par nos explications.
Le Maire est donc autorisé à acheter le terrain. Reste à obtenir l'accord formel de l'association paroissiale et à lever les conditions suspensives, liées à la réalisation de son projet immobilier. Mais sans attendre, dans les semaines qui viennent, les Genêts vont travailler avec la municipalité sur le programme des futurs locaux et sur les conditions de la transition quand les travaux seront en cours.
Pour avoir conduit les négociations avec les Genêts et le Centre social Saint-Léon, je voudrais saluer l'esprit constructif de tous dans cette affaire compliquée.
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