Claude Olive se réveille.
« Sud-ouest » de ce samedi 12 janvier nous l’annonce : » Claude Olive reprend la main sur le PLU ». Disons plus prosaïquement qu’il se réveille !
Alors que l’enquête publique du PLU est ouverte depuis le 3 décembre, donc depuis six semaines, l’opposition municipale par la voix de M. Olive conteste à la fois la durée et la date de cette enquête et demande qu’elle soit prolongée.
La durée ? Alors que l’enquête doit réglementairement se dérouler sur 30 jours, nous avons voulu la prolonger de deux semaines pour que chacun ait le temps de s’informer. M. Olive voudrait deux semaines de plus ? Il les a déjà eues !
Pourquoi n’a-t-il pas organisé des réunions publiques fin novembre, début décembre au début de l’enquête, avant les fêtes ? Parce qu’il a refusé un vrai débat. Il s’est contenté d’affirmer des contre-vérités, voire des erreurs manifestes, aussi bien en conseil municipal que dans le bulletin municipal. Contre-vérités qu’il va sans doute répéter dans les réunions publiques qu’il organise à deux et trois jours de la fin de l’enquête. Sur la densité, sur les hauteurs autorisées, sur le logement social assimilé à la ZUP ! J’ai répondu dans mon blog à ces assertions. Il est vrai qu’attaquer sur le fond un PLU qui s’appuie sur les principes du développement durable n’est pas aisé. Le précédant PLU (le sien, qu’il a voté en 2004) favorisait la ségrégation sociale, condamnait la nature en ville, ignorait le patrimoine angloy. Ce futur PLU se donne les moyens d’une vraie mixité sociale et générationnelle, réconcilie la ville et la nature, redonne sa place au maraîchage, reconnaît la richesse patrimoniale d’Anglet. La tâche de M. Olive était difficile !
Buser les ruisseaux pour construire: avec le futur PLU, ça ne sera plus possible!
La date ? Elle interviendrait au moment des fêtes de fin d’année, « date peu propice à la mobilisation de nos concitoyens ». Je signale simplement à M. Olive, qui semble l’ignorer, que la réglementation recommande d’inclure, dans les cités balnéaires, une période de congé dans la durée de l’enquête publique pour permettre aux résidents intermittents de s’exprimer.
En organisant donc une enquête de 47 jours –au lieu des 30 imposés – incluant une période de congé, nous avons été largement au-delà des exigences réglementaires, fidèles en cela à notre politique de large concertation des angloys.
Demander maintenant de prolonger un débat qu’on a refusé quand il était temps, n’est qu’une manœuvre politique.